Le mémoire de recherche est un écrit indispensable pour tout étudiant en master. Certains étudiants peuvent avoir la possibilité de le commencer dès la première année de master ce qui leur permet de s’avancer.
Quoi qu’il en soit, la rédaction d’un mémoire demande beaucoup d’organisation. Il faut le commencer dès les premiers mois du semestre et se motiver à travailler régulièrement, sinon bonjour la panique quand la date de rendu arrivera !
Dans cet article, je vous présente les grandes étapes dans la rédaction d’un mémoire. Bien entendu, chaque mémoire est différent, cela varie selon votre cursus, votre directeur de mémoire, etc. Je parlerai donc ici de généralités.
Le mémoire, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un travail, généralement réalisé individuellement, permettant d’approfondir un domaine. La mention « de recherche » ne fait pas forcément référence à la recherche scientifique, mais s’oppose au mémoire professionnel qui, lui, ne s’appuie pas sur des recherches (lectures, etc.) mais sur une expérience professionnelle (généralement un stage).
Dans cet article, je vais m’intéresser au mémoire qui doit être mené tout au long de la deuxième année de master (5e année d’études supérieures), mais qui peut être commencé un an plus tôt, cela dépend des formations. Sachez tout de même qu’il existe des « mémoires » à la fin de certains cycles universitaires (DUT, licence, etc.).
Le mémoire est un travail original, répondant à une problématique. Afin d’éviter toute redondance, il vous sera déconseillé de réutiliser une problématique existante, à moins d’en varier l’approche (par exemple, sur un travail sur le sport, vous pouvez choisir l’approche sanitaire, sociale ou psychologique).
Ce document doit être rédigé à l’ordinateur puis imprimé et relié.
Il existe des normes pour l’écrire, qui peuvent être demandées ou non selon votre formation ou les exigences de votre directeur de mémoire :
- Une pagination doit être présente.
- Le texte doit être justifié.
- Il faut des sous-parties avec des titres identifiables (taille 14 en général).
- La police type est la Time New Roman, taille 12.
- Les interlignes sont de l’ordre de 1,5.
- Les notes de bas de page sont en taille 10, interligne 1.
- Les marges à droite et à gauche doivent être de 2,5 cm. Celles du haut et du bas de 2 cm minimum. Pensez à augmenter la marge de gauche pour la reliure (la thermocollée est souvent préférable aux anneaux de plastique, plus fragiles).
Le nombre de pages varie en fonction des formations, mais il doit être compris entre 60 et 80 pages, annexes non comprises. L’introduction et la conclusion doivent être de taille équivalente : entre 3 et 5 pages.
Voici la structure type du mémoire qui m’a été demandé (dans le domaine de l’enseignement) :
- Page de garde ;
- Résumé (moins d’une page) ;
- Remerciements (facultatifs) ;
- Liste des abréviations (si nécessaire) ;
- Sommaire détaillé ;
- Introduction (3 – 5 pages) ;
- Partie théorique avec ses sous-parties ;
- Partie expérimentale avec ses sous-parties ;
- Conclusion (3 – 5 pages) ;
- Une ouverture (comprise ou non dans la conclusion);
- Bibliographie ;
- La table des illustrations / figures ;
- Annexes.
Le mémoire étape par étape :
Étape 1 : trouver un sujet et une problématique
Cette première étape est la plus importante, ne prenez pas le choix d’un sujet de mémoire à la légère. Il faudra tout d’abord que le sujet vous plaise (oui, vous allez devoir travailler dessus pendant une dizaine de mois, autant ne pas s’en lasser au bout de 5 minutes).
Pour ma part, mon université proposait des séminaires (au nombre de 5) qui correspondaient à des thématiques. Chacun était libre de s’inscrire dans un séminaire, cela permettait déjà de cibler un sujet sans se disperser : nous avions une thématique générale qui était assez large pour offrir de nombreuses possibilités.
Concernant le choix du sujet, mes professeurs m’avaient conseillé un sujet original, peu traité. En effet, un sujet très connu et exploité offre moins de possibilités d’originalités et de nouveautés. Je vous rappelle qu’un mémoire de recherche doit apporter quelque chose de nouveau, que ce soit au niveau du sujet ou de la problématique.
Ensuite vient le sujet épineux de la problématique. Cette dernière est toujours rédigée sous forme d’une question et reflète vos interrogations, et généralement, on ne peut pas y répondre par une réponse en oui ou non. D’ailleurs, elle commence toujours par des pronoms interrogatifs : comment, pourquoi, en quoi, etc.
Un exemple de problématique : « En quoi les larmes participent-elles à la construction de l’identité sexuée chez un enfant ? »
Étape 2 : trouver un directeur de mémoire
Et là, il ne faut pas traîner. À vous de trouver un directeur de mémoire, c’est-à-dire une personne qui vous suivra tout au long de la rédaction de votre mémoire et qui sera votre interlocuteur. Une question, un problème ? N’hésitez pas à le solliciter.
Votre directeur de mémoire doit bien entendu être familier de votre sujet, mais peut être une personne que vous connaissez pour avoir assisté à ses cours. Cependant, elle doit être habilité par l’établissement à diriger une recherche.
La relation avec votre directeur de mémoire est très importante : il sera plus aisé de travailler avec quelqu’un en qui vous avez confiance et avec qui le courant passe. N’oubliez pas que chaque personne a ses propres habitudes de travail. Pour ma part, je garde un excellent souvenir de ma directrice de mémoire, nous travaillions de la même façon : je la tenais régulièrement au courant de l’avancée de mon mémoire en lui envoyant des ébauches, elle n’a jamais eu besoin de me relancer. De même, j’ai eu la chance d’avoir une directrice de mémoire qui ne suivait que 2 étudiantes, donc elle était disponible. En effet, certains enseignants suivent plusieurs étudiants en même temps et leur disponibilité pour chacun en souffre.
Sachez aussi que vous pouvez demander à un enseignant d’un autre établissement d’être votre tuteur si vous ne trouvez personne de spécialisé pour votre sujet dans votre école. Attention tout de même, cette dérogation n’est pas de droit.
Une fois votre directeur trouvé, faites valider votre sujet ainsi que votre problématique, etc. et mettez-vous au travail !
Étape 3 : le projet de mémoire : 1ère moitié du semestre
La troisième étape est la rédaction d’un projet de mémoire. Personnellement, il m’était demandé pour la fin de la première année de master et pour fin novembre de la seconde année. En effet, beaucoup d’étudiants avaient changé de sujet, de problématique, etc. durant les vacances. Cette ébauche, demandée en première année, permettait de se rendre compte du travail à effectuer et laissait la possibilité de changer de voie en seconde année.
D’une dizaine de pages, ce projet de mémoire doit mentionner le titre du sujet, la problématique, une ébauche d’introduction, une petite partie théorique (notamment une définition du sujet), un plan (non figé) et une partie bibliographique. Ce projet n’est pas systématiquement demandé, mais constitue selon moi une bonne base de travail.
J’insiste également sur l’ébauche d’introduction : laissez-la tranquille, vous la rédigerez ultérieurement. Dans mon ébauche, j’ai détaillé mes motivations, tout ce qui m’a conduite à choisir mon sujet (expérience personnelle, expérience professionnelle, etc.) et c’est tout pour le moment !
Pour la partie théorique, je vous conseille d’y intégrer un questionnement Quintilien. Le but est de répondre à sept questions :
- quoi ;
- qui ;
- où ;
- quand ;
- comment ;
- combien ;
- pourquoi.
Cela vous permettra de cibler le sujet. Pendant que vous y êtes, ne vous privez pas d’un schéma heuristique. Il s’agit d’un schéma qui permet de suivre le fil de la pensée. En pratique, vous partez de plusieurs mots clés (présents dans votre problématique) et vous faites des flèches en fonction de ce à quoi vous pensez en lisant ces mots. Il peut s’agir de nouvelles idées, d’autres mots-clés, de synonymes, etc. J’ai personnellement trouvé ces deux méthodes très utiles, ils m’ont permis d’organiser ma pensée. Je les ai d’ailleurs intégrés à mes annexes.
Étape 4 : se documenter
Oui mais où ? Les endroits sont variés : bibliothèques universitaires, bibliothèques municipales, centres de ressources, etc. Pensez aussi à varier la typologie de vos sources : ouvrages, articles de revues, documents vidéos, sites ou pages internet, etc.
Je vous conseille de noter vos sources à chaque fois. En effet, lorsque vous devrez rédiger votre bibliographie, vous serez heureux de tout avoir correctement noté (titre, auteur, page, etc.) et de ne pas avoir à tout rechercher. C’est aussi pratique si vous voulez consulter à nouveau votre source : un souci en moins. Certes, cela revient à perdre du temps sur le moment (c’est long de noter la source à chaque fois), mais c’est pour en gagner plus tard.
Enley Tyler a d’ailleurs proposé un article expliquant comment référencer vos sources et vous conseille certains sites internet qui permettront de vous aider à les rédiger.
À chaque fois que vous trouvez une information importante, outre relever la source, pensez à prendre des notes. Afin d’éviter le plagiat, essayez de reformuler lorsque vous prenez des idées. Conservez vos notes au même endroit (dans un même dossier, sur numérique comme sur papier).
Exploitez les outils mis à votre disposition pour faciliter vos recherches. En effet, les bibliothèques proposent des moteurs de recherche, et là, vous trouvez une utilité au schéma heuristique et à votre réflexion préalable. En effet, la recherche bibliothécaire est basée sur les mots clés. Pensez à les varier pour élargir votre recherche ou utilisez des synonymes. Faites-vous aider si vous en ressentez le besoin en sollicitant des personnes ressources telles que les documentalistes ou votre directeur de mémoire. Ces professionnels peuvent vous guider dans vos recherches en vous proposant des sources ou en vous mettant en relation avec des spécialistes de votre sujet. Si vous êtes en stage, n’hésitez pas à consulter les ressources disponibles. L’entreprise chez qui vous êtes en formation peut être abonnée à certains magasines ou disposer de ressources auxquelles vous n’avez pas forcément accès en dehors : profitez-en !
Étape 5 : rédiger au fur et à mesure
C’est très important pour éviter de vous perdre lors de la rédaction : chaque fois que vous avez trouvé plusieurs informations intéressantes et utiles, insérez-les dans votre mémoire. Il se peut qu’au fur et à mesure de vos recherches, vos parties soient modifiées, votre plan peut également évoluer. Mais ne négligez pas cette partie, forcez-vous parfois à cesser vos recherches et plongez-vous dans la rédaction d’une partie. Le mot d’ordre est l’organisation. Une fois votre partie rédigée (cette dernière peut être plus ou moins longue), essayez de l’envoyer à votre directeur de mémoire, pour qu’il la valide ou non. Il peut aussi vous donner des pistes pour l’étoffer.
Faites également attention à la surcharge d’informations : certains sujets sont vastes, vous risquez de vous éloigner de votre problématique. Restez focalisés sur votre thème.
Rappelez-vous que ce document est fait pour être lu par d’autres. Soyez précis et clair dans vos propos. Mentionnez vos sources (si jamais ce que vous avancez intéresse un chercheur, il saura ainsi exactement où vous avez trouvé l’information) et surtout, ne plagiez pas. Cela s’apparente à un vol. En France, vous risquez une note éliminatoire au mémoire.
Étape 6 : terminer la partie théorique rapidement afin de se consacrer pleinement à l’expérimentation
La partie théorique est plus ou moins longue, cela dépend de votre spécialité ou des demandes de votre directeur de mémoire, mais sachez qu’elle ne doit pas dépasser le tiers du mémoire. Elle constitue un apport de connaissances utiles pour cibler le sujet et ainsi présenter une phase d’expérimentation cohérente.
Je vous conseille vivement d’avoir terminé cette partie pour le mois de décembre. Attention, cela ne veut pas dire que cette partie est figée et qu’il ne faut plus y toucher : vous pourrez toujours revenir dessus pour modifier ou supprimer certaines choses !
Plus vite cette partie sera terminée, plus vite vous pourrez vous concentrer sur l’expérimentation et la phase de recherche.
La partie expérimentale varie énormément entre chaque formation. Pour ma part, je me suis constitué une population représentative que j’ai étudiée ; une population n’est pas forcément composée de personnes : mon échantillonnage portait sur les albums de jeunesse. Après avoir expliqué ma démarche, ma population et mes finalités, je suis passée à l’expérimentation en elle-même (qui relevait d’une comparaison d’illustrations et de textes) et enfin, j’ai analysé mes résultats pour en tirer une conclusion.
L’expérimentation peut aussi se présenter sous la forme d’une questionnaire, adressé à plusieurs personnes, selon des critères précis (âge, sexe, etc.).
Étape 7 : rédiger l’introduction et la conclusion
Je vous conseille de rédiger votre introduction une fois les parties théoriques et expérimentales terminées. En effet, cela vous permet d’avoir une vue d’ensemble pour présenter votre mémoire dans l’introduction et faire un retour sur vos recherches dans la conclusion.
N’oubliez pas de mentionner votre problématique dans l’introduction, pourquoi pas y insérer les justifications de votre choix et vos motivations ; c’est ce que j’avais personnellement fait et cela a été souligné positivement lors de ma soutenance, mais encore une fois, cela dépend de votre filière et des attentes de votre directeur de mémoire. Dans la conclusion, un rapide retour sur le mémoire et l’expérimentation est souhaitée. De plus, une ouverture est appréciée.
Étape 8 : soigner la mise en page et la bibliographie
Soignez votre travail, c’est très important, et il n’y a pas besoin d’être un as en informatique pour rendre un travail propre et agréable à lire. Respectez bien les consignes quant à la police, la taille des caractères, les marges et les interlignes. N’oubliez pas de justifier votre texte !
Vous pouvez insérer des illustrations ou des couleurs dans les titres, mais sachez que si vous imprimez votre travail en noir et blanc, le rendu sera moindre. N’oubliez pas de prévoir une page de garde, mentionnant votre nom, votre école, la date de la soutenance, le nom de votre directeur de mémoire et, bien entendu, votre sujet. Un résumé de quelques lignes est souvent demandé, juste après cette page de garde.
Votre bibliographie doit être claire et concise : rien ne sert de citer des sources pour gonfler votre bibliographie. Ne mentionnez que les sources utilisées.
Tous les documents que vous jugez importants (comme par exemple le schéma heuristique ou le questionnement Quintilien) peuvent être ajoutés en annexes (qui ne sont pas comptabilisées dans le nombre total de pages).
Étape 9 : correction, relecture, impression et reliure
Et là, vous êtes contents d’avoir pu étaler votre travail sur l’année et de faire cette étape sans vous presser. La relecture est une étape à ne pas négliger. Que penser d’une personne qui fait une faute d’orthographe tous les 3 mots ou qui fait des fautes de syntaxe ?
Prenez le temps de relire plusieurs fois votre travail. Je vous conseille de le relire au moins 3 fois. La première fois, vous ciblez les fautes de syntaxe, les contresens, etc. Les autres fois, vous faites attention à l’orthographe et à la grammaire. Ne relisez pas tout d’un coup : vous serez fatigués et les erreurs pourront être oubliées. Faites partie par partie pour tout ce qui touche à la syntaxe, mais n’oubliez pas de tout relire pour vérifier la cohérence et l’absence de répétitions.
Sollicitez également vos amis, vos connaissances, votre famille, etc. afin de vous aider dans cette tâche de relecture. Rien ne doit être oublié.
Essayez de lire votre travail à l’envers : commencez par la fin. Ainsi, vous vous concentrerez davantage sur les mots et l’orthographe, sans risque de passer à côté d’une coquille. Si l’âme écologique ne vous habite pas trop et que votre mémoire ne fait pas un nombre excessif de pages, imprimez-le : il est parfois plus aisé de se relire sur papier que sur un écran.
Enfin, quand tout vous semble correct, imprimez votre mémoire. Généralement, il est demandé un exemplaire pour votre directeur et un par membre du jury de votre soutenance. Pensez à vous en préparer un exemplaire également, que vous conserverez ou que vous remettrez à votre établissement. Ce dernier préfère parfois les formats numériques (gravé sur un CD-ROM).
Étape 10 : soutenir son mémoire
La soutenance de mémoire de recherche est publique, tout le monde peut y assister. Attention, les mémoires professionnels ne le sont pas, pour des raisons de confidentialité.
Pour ma part, j’ai eu la chance d’avoir une amie présente et la bibliothécaire de l’université qui m’a aidée dans mes recherches et qui était intéressée par le sujet.
Concrètement, comment ça se passe ? Vous avez un temps limité pour vous exprimer librement, avec l’aide d’un powerpoint si vous le souhaitez. Pour ma part, c’était 10 minutes, avec comme seule consigne « Il ne faut pas que ce soit une redite du mémoire ». Je n’avais pas eu le droit à mes notes par contre, donc le powerpoint m’a été d’une aide précieuse.
Ensuite, le jury pose des questions, surtout concernant l’écrit (dans ce cas-là, vous êtes content d’avoir pensé à emmener votre mémoire avec vous). Puis il m’a invité à sortir de la pièce pour délibérer, et après le verdict a été annoncé. Certains peuvent avoir des délais plus longs, ne vous en inquiétez pas, ce n’est pas forcément mauvais signe !
J’espère que cet article vous aura été utile, que vous soyez actuellement en train de préparer votre mémoire ou que vous projetiez d’en rédiger un d’ici quelques années. Dédiabolisez-le : certes, la quantité de travail à fournir n’est pas négligeable, mais si vous êtes régulier dans votre travail, il n’y a pas de raisons que vous n’y arriviez pas. Pensez à solliciter de l’aide si vous en avez besoin : votre directeur de mémoire, des personnes ressources, etc. vous n’êtes pas seul !
Et vous, qui avez déjà rédigé votre mémoire, avez-vous d’autres conseils à partager ? Dites-nous tout dans les commentaires !
Antivirus
Sources texte :
expérience personnelle
Sources images :
Très intéressant cet article, je ne savais pas exactement ce qu’était un mémoire et j’ai même appris quelques mots (Quintilien, heuristique) // Ta description est archi détaillée c’est vraiment sympa (comme la pagination par exemple). Les reliures thermocollées j’aime pas du tout, ça facilite pas la lecture, je préfère les anneaux x) // Pour le mémoire professionnel, même s’il se base sur un stage, il doit quand même s’appuyer sur des connaissances non ? En quoi il diffère d’un mémoire « publique » ? Et pourquoi l’il n’est pas publique en soutenance ? Vu que ton mémoire est lié à tes études (normalement, puisqu’il est validant pour ton cursus non ?) pourquoi n’est-il pas considéré comme « professionnel » ? Il peut aussi porter sur un problématique rencontrée lors d’un stage ou pas ? // J’écris mes articles exactement comme les étapes d’un mémoire en fait :idiot: sauf pour l’intro que je change 90 fois vu que je la rédige au fur et à mesure. Ce qui ne me sera pas très utile car je vais devoir faire une thèse d’ici quelques années x) il me semble que le travail est radicalement différent mais les étapes doivent être sensiblement les mêmes (problématique, expériences, rédaction pas après pas etc.) // Et pour finir…. grande curieuse que je suis… quel était le sujet de ton mémoire ?
Hello ! Bon, je vais essayer de ne rien oublier ^^
Déjà, merci pour ton commentaire !
Pour les reliures, j’avais utilisé une baguette personnellement (moins cher, disponible de partout). J’ai été un peu limitée par la taille de mon mémoire (plus de 120 pages au final, avec les annexes) mais c’est bien passé.
Le mémoire doit être basé sur une partie connaissances avec une « expérimentation » (on appelle cela ainsi. ça peut être une étude de marché, une étude scientifique…. moi j’avais étudié la représentation des larmes dans des albums de jeunesse ET une étude sur le terrain avec un personnage en larmes, on ne savait pas si c’était un garçon ou une fille, je voulais savoir comment le percevait les enfants. Bref. Donc en fait, mon mémoire était basé sur « les larmes dans la construction de l’identité sexuée d’un enfant » (en gros, comment se construit sexuellement (fille ou garçon) un enfant face aux larmes. Car on entend souvent le « t’es un garçon, ça ne pleure pas » etc. Bref, je vais m’arrêter, je pourrais en parler pendant 25 ans tellement ce sujet m’a passionnée)).
Qu’entends-tu par « mémoire public » ? Parce que ma soutenance était publique, dans ma filière en tout cas, parce qu’il n’y avait pas de soucis de divulgation d’informations (exemple : tu as fais ton mémoire sur une entreprise et son chiffre d’affaire, l’entreprise n’a pas forcément envie que ça soit divulgué au public).
Alors si, il est considéré comme « professionnel », dans mon cursus, ça s’appelait même « mémoire de recherche professionnel ». J’ai raccourci l’appellation dans l’article.
Oui, il peut aussi porter sur une problématique rencontrée en stage (d’ailleurs, c’est une fille de MC qui m’a soufflé l’idée du sujet, qui se reconnaîtra peut-être, et il a été conforté par des observations en stage).
En espérant avoir répondu à toutes tes questions 🙂
Tu y as répondu, merci Antivirus 🙂
J’aime beaucoup les conseils que tu donnes ! J’ai eu ma soutenance de mémoire il y a plus d’un mois et en soit, j’ai bien aimé le rédiger et même passer ma soutenance pour pouvoir parler de quelque chose que j’ai vraiment apprécié !
C’est un très bon souvenir de ma vie d’étudiante !