Les jeux dérivés de la saga Pokémon, partie 1

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La franchise Pokémon est l’une des séries de jeux vidéo les plus prolifiques. Outre les jeux principaux de type RPG (Role Playing Game ou « jeu de rôle »), la saga compte également de nombreux opus dérivés mettant en scène les petits monstres de poche créés par Satoshi Tajiri. Je vous propose dans cet article une petite présentation de jeux Pokémon qui ne font pas partie de la série principale.

Pokémon Stadium, les jeux de combat pur

Si l’une des bases du monde de Pokémon est le combat, dans la série principale RPG, on retrouve tout de même d’autres aspects : l’exploration du monde et la collection de Pokémon pour remplir le Pokédex. Dans la série Pokémon Stadium, le combat est vraiment au centre du gameplay puisqu’il s’agit de jeux d’arène où les combats s’enchaînent pour avancer dans les niveaux.

Les jeux de combat Pokémon Stadium sont tous sortis sur console de salon et, malgré leurs différences notoires avec les RPG comme les versions Bleue et Rouge ou Soleil et Lune, ils sont considérés comme faisant partie de la série principale puisqu’ils suivent les générations et les régions des jeux originaux. Pour chaque version du jeu de combat, il est en effet possible d’importer ses propres Pokémon depuis les versions Game Boy et Nintendo DS, ce qui fait de la série Stadium une sorte d’add-on à la série RPG sur consoles portables.

Le premier épisode, Pocket Monsters Stadium, est sorti en 1998 sur Nintendo 64, mais n’a connu qu’un succès mitigé et n’a jamais été exporté hors des frontières nippones. Il faudra attendre l’an 2000 et l’épisode Pokémon Stadium pour que le jeu conquière le monde entier.
Par la suite, trois autres épisodes sont parus (Pokémon Stadium 2 sur N64, Pokémon Colosseum et Pokémon XD : Le souffle des ténèbressur GameCube) et la série s’est terminée par Pokémon Battle Revolution sur la Wii en 2007 pour la quatrième génération de Pokémon.

Pokémon Donjon Mystère, le rêve de tout Dresseur

Quittons les consoles de salon pour revenir aux consoles portables sur lesquelles la majorité de la saga se trouve. Parmi les séries dérivées de Pokémon, Donjon Mystère est probablement celle qui a connu le plus grand succès !

Les premiers opus paraissent en 2005 au Japon, puis un an plus tard dans le reste du monde. Comme pour la série de RPG, deux versions sont publiées : Pokémon Donjon Mystère : équipe de secours rouge et Pokémon Donjon Mystère : équipe de secours bleue. Si les noms rappellent ceux des premières versions du RPG, les deux premiers opus de Donjon Mystère présentent peu de différences, si ce n’est que la version Rouge se joue sur Game Boy Advance et la Bleue sur la toute nouvelle Nintendo DS, qui n’avait pas encore deux ans à l’époque.

Comme le nom l’indique, les jeux Donjon Mystère sont des jeux de donjon, que l’on appelle également des rogue-like, puisqu’ils reprennent le fonctionnement d’un jeu intitulé Rogue et paru en 1980. Dans la série Donjon Mystère, vous pouvez enfin faire ce qui n’était pas possible dans les jeux principaux : incarner un Pokémon tout au long du jeu. Le Pokémon que vous incarnez est défini selon un test de personnalité composé de plusieurs questions mais, dans les dernières versions, vous pouvez également choisir vous-même votre Pokémon si vous le souhaitez.

Vous devrez ensuite explorer des donjons divers et variés, générés aléatoirement à chacune de vos visites, dans le but de remplir des quêtes, gagner de l’expérience et avancer dans le scénario principal. Les quêtes permettent de s’entraîner, mais aussi de gagner quelques récompenses utiles comme des objets ou de l’argent permettant d’acheter des bonus, des objets ou des Capsules Techniques pour apprendre de nouvelles capacités aux Pokémon de votre groupe.

En effet, en plus du Pokémon que vous incarnez et du Pokémon compagnon qui vous accompagne tout au long de votre aventure, vous pourrez également de temps à autre ajouter à votre équipe des Pokémon que vous rencontrez dans les donjons. Par la suite, il vous suffira de les sélectionner pour qu’ils vous accompagnent dans vos explorations, dans un maximum de 3 ou 4 Pokémon (incluant le héros et le compagnon) par donjon, selon les jeux.

Le dernier épisode en date de la série est sorti sur Nintendo 3DS en 2015 au Japon et en Amérique du Nord et en 2016 en Europe et en Australie. Intitulé Pokémon Méga Donjon Mystère, il met en scène les Pokémon et les fonctionnalités de la sixième génération et notamment la méga-évolution, une nouveauté de combat apparue dans les jeux X et Y.

Si le principe de jeu devient vite assez répétitif, cette série dérivée vaut le détour grâce à ses scénarios bien ficelés et sa facilité de prise en main. Comme pour la série principale, le jeu n’est pas très difficile : il suffit d’accumuler beaucoup d’expérience pour monter en niveau et en puissance et pouvoir vaincre les boss qui font partie du scénario. Pokémon Donjon Mystère est surtout apprécié pour ses dialogues, ses musiques et son humour, ponctué de petites références comme celle-ci :

Exagide Pokémon Donjon Mystère
Si les jeux Donjon Mystère vous intéressent, sachez que vous pouvez acheter les versions 3DS sur le Nintendo eShop pour un prix d’environ une quarantaine d’euros.

Pokémon Shuffle, le Candy Crush à la sauce Pokémon

La saga Puzzle Pokémon comporte cinq jeux, mais l’un d’eux se distingue du lot : Pokémon Shuffle.
Ce petit jeu de puzzle reprend les principes de Bejeweled, sorti en 2001 : en alignant trois éléments identiques ou plus (ce qu’on appelle un link), on marque des points. Évidemment, chaque jeu de ce type comporte ses propres particularités, par exemple Candy Crush met en scène des bonbons et certains mouvements créent des bonus.

Ce qui différencie Pokémon Shuffle des autres jeux de ce type, c’est bien évidemment le système de « combat » entre les monstres de poche, adapté pour correspondre au jeu. Dans Shuffle, pour passer un niveau, vous devrez mettre K.O. un Pokémon précis, en réalisant des links. Toutefois, il faudra bien choisir les Pokémon de votre équipe, car des éléments du jeu principal ont été repris, comme la puissance des Pokémon, les niveaux d’expérience et les efficacités de type. Si vous attaquez un Pokémon de type Feu avec un Pokémon Eau, vous lui ferez plus de dégâts qu’avec un Pokémon de type Plante.

De plus, comme dans la saga originale, les Pokémon de votre équipe disposent de différents talents qui permettent d’élaborer une véritable stratégie pour vaincre les Pokémon adverses et contrer leurs entraves (mouvements du Pokémon adverse qui vous empêche de faire des links). La méga-évolution est également à l’honneur dans Shuffle puisque les Pokémon de votre équipe peuvent méga-évoluer si vous disposez de la gemme correspondante. Un seul Pokémon de votre équipe peut méga-évoluer dans un même niveau, il faut donc bien choisir !

Si vous réussissez à mettre K.O. le Pokémon adverse, vous pouvez passer au niveau suivant et vous avez également une petite chance de capturer le Pokémon vaincu. Le pourcentage de réussite de la capture dépend du Pokémon et du nombre de mouvements qu’il vous restait pour finir le niveau. Ainsi, plus vous mettez rapidement K.O. un Pokémon, plus vous aurez de chances de le capturer.

Les niveaux classiques de Pokémon Shuffle se jouent en un nombre de coups limités. Pour les joueurs les plus expérimentés, il existe un mode de jeu, appelés niveau EX, qui se joue non plus en nombre de coups mais en course contre la montre, puisque vous n’aurez qu’un temps limité pour vaincre le Pokémon adverse !

Enfin, des niveaux spéciaux permettant aux joueurs de capturer des Pokémon rares ou d’obtenir des bonus sont disponibles régulièrement. Par exemple, tous les weekends, le niveau Miaouss apparaît : il permet de gagner des pièces, très utiles pour acheter des objets.

Pokémon Shuffle est sorti d’abord sur Nintendo 3DS en février 2015, puis en août de la même année sur plateformes mobiles (Android et iOS). Le jeu est gratuit et comporte un système de microfinancements : vous pouvez si vous le souhaitez acheter des bonus avec de l’argent réel, comme des objets facilitant les niveaux ou la capture de Pokémon, mais aussi des vies permettant de jouer.

En effet, à chaque fois que vous lancez un niveau, une vie est décomptée de votre stock, même si vous parvenez à vaincre le Pokémon. Les vies se régénèrent automatiquement à raison d’une toutes les demi-heures, dans une limite de cinq vies en stock. Il n’est donc pas nécessaire de débourser un centime pour jouer à Pokémon Shuffle, il s’agit simplement d’un accélérateur.

C’est ainsi que s’achève cet article sur les jeux dérivés Pokémon. Comme vous vous en doutez, la liste est loin d’être exhaustive, mais il y a tellement de jeux qui méritent d’être connus que je préfère vous les présenter petit à petit. Vous retrouverez donc de nouveaux jeux Pokémon dans un prochain article ! N’hésitez pas à aller lire nos autres articles traitant de jeux Pokémon, comme Magicarpe Jump ou Pokémon Go.

Connaissiez-vous les jeux présentés ici ? Qu’en avez-vous pensé ? L’article vous a-t-il donné envie de les essayer ? Dites-nous tout dans un commentaire !

Kaalyn

Sources texte :

Wikipédia

Poképédia

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2 thoughts on “Les jeux dérivés de la saga Pokémon, partie 1”

  1. Je ne connais pas ces jeux, mais en tant que fidèle joueuse de Candy Crush, y’a moyen que j’accroche bien à Pokémon Shuffle haha

     

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