L’équipe du Mag’ a fait de belles découvertes littéraires durant l’été et a souhaité vous les partager. Que vous ayez terminé tous les livres de votre bibliothèque durant les vacances et ne sachiez plus quoi lire ou que vous ayez perdu depuis longtemps le contrôle de votre pile à lire, n’hésitez pas à lire cet article pour découvrir nos meilleures lectures de l’été !
La chronique de Perle de Pluie : La Traque, premier tome de la trilogie Le Puits des mémoires – Gabriel Katz
Ce mois-ci, j’ai décidé de vous parler du premier tome d’une saga fantastique dans tous les sens du terme ! Il s’agit de la trilogie Le Puits des mémoires, écrite par l’écrivain et scénariste français Gabriel Katz qui m’était totalement inconnu avant cette lecture. Ce premier tome, intitulé La Traque, commence en plein cœur des montagnes avec la chute mortelle de l’escorte d’un chariot pénitentiaire. Trois hommes survivent à ce terrible accident : trois des prisonniers enfermés dans le chariot. Ces hommes n’ont aucun souvenir de qui ils sont et de ce qu’ils font dans ces montagnes. Les hommes vont cependant vite découvrir qu’une armée de cavaliers est à leur recherche. Pourquoi ? Je ne vous en dirai pas plus, foncez vite en librairie pour lire leurs aventures !
Gabriel Katz a accompli l’exploit de me tenir en haleine de la première page à la dernière. La recette est parfaitement réussie : des personnages hauts en couleur et extrêmement attachants, une intrigue rondement menée, un univers riche rempli de magie, de complots et de hordes de mercenaires, le tout saupoudré d’un humour décapant ! Je vous conseille vivement cette lecture, que vous soyez amateur de fantasy ou non, et de mon côté, je m’en vais de ce pas dévorer le deuxième tome !
La chronique d’Absolem : Harpie – Megan Hunter
Pour ma part, je vous propose de vous présenter le roman Harpie, écrit par Megan Hunter. C’est le deuxième roman de cette autrice britannique. Je suis tombée sur ce livre dans une story Instagram de Taous Merakchi, une autrice et blogueuse française. C’est la couverture qui m’a attirée : puissante, mystérieuse, elle m’a tout de suite donné envie de lire la quatrième de couverture. Harpie nous raconte l’histoire de Lucy, jeune maman de deux garçons, qui a abandonné son doctorat en lettres et mis de côté sa carrière professionnelle pour devenir mère au foyer. Le jour où elle apprend que son mari Jake la trompe, tout bascule.
J’ai lu ce roman d’une traite. Page après page, Lucy nous embarque dans le tourbillon de ses pensées, dans ses paradoxes, dans ses remises en question, dans sa vie tout entière. L’intensité va crescendo de chapitre en chapitre, pour arriver à son paroxysme dans les toutes dernières phrases. Megan Hunter nous fait vivre la crise existentielle de son personnage d’une façon si juste et sincère qu’il nous est impossible de ne pas nous reconnaître d’une façon ou d’une autre en Lucy. Si vous aimez les romans qui captivent leurs lecteurs jusqu’au dénouement, foncez !
La chronique de Sometimes : Capitale du Sud – tome 1 : Le Sang de la cité – Guillaume Chamanadjian
Le sang de la cité est un premier tome d’une ambitieuse saga de fantasy à venir, puisqu’il s’agira d’une double trilogie écrite à quatre mains par Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian. Le projet sera centré autour de deux grandes villes, Gemina, la capitale du Sud d’un côté et Dehaven, la capitale du Nord. Les auteurs nous emmèneront dans les tréfonds de ces cités, pour découvrir leur essence, leur mystère et surtout la menace commune qui les habite…
Dans ce premier tome, on part à la découverte d’une ville qui devient véritablement une figure à part entière de l’histoire. À travers le personnage de Nox qui la connaît comme sa poche, on découvre toutes ses facettes, de la vie qui l’anime jusqu’à ses recoins les plus sombres ou et secrets. Les interactions entre Nox et Gemina sont fascinantes, le jeune garçon est même capable d’entendre les vibrations de la ville ou, comme il l’appelle, le Chant de la Cité. On découvre également de manière très visuelle de nombreux petits détails sur la ville comme sa gastronomie, ce qui donne réellement l’impression de la connaître et d’y vivre nous aussi. L’auteur signe ainsi un roman extrêmement immersif qui nous emmène au cœur des complots et machinations politiques comme si on y était, tout en nous émerveillant avec les décors de cette ville hyper colorée et chantante. Mais ce premier tome ne se contente pas d’introduire un bel univers et de contextualiser l’intrigue, il nous offre réellement un récit plein de rebondissements, de complots, de tragédies et surtout de mystères donnant envie de se jeter sur la suite qui n’est malheureusement pas encore sortie !
Si vous voulez connaître plus de détails sur ce roman, n’hésitez pas à aller voir une chronique plus complète sur mon blog dédié aux chroniques littéraires !
La chronique de Mimire : De l’eau pour les éléphants – Sara Gruen
J’ai d’abord découvert De l’eau pour les éléphants en film, il y a maintenant plus de dix ans. Je me souviens l’avoir adoré et, quand j’ai vu récemment que le film était en fait tiré d’un roman, je n’ai pas hésité longtemps. Je ne me souvenais plus très bien de l’histoire et j’étais curieuse et ravie de me replonger dans cet univers particulier.
De l’eau pour les éléphants se déroule aux États-Unis dans les années 1930, pendant la Grande Dépression. Il raconte l’histoire de Jacob Jankowski, un jeune homme de 23 ans récemment devenu orphelin qui, alors qu’il tente de fuir sa réalité à l’école vétérinaire, finit par se jeter à bord d’un train en marche qui se révèle transporter un cirque. Jacob s’embarque alors dans une folle aventure au sein du Cirque des frères Benzini. D’abord envoyé à la ménagerie, il finit par être promu au rang de vétérinaire du cirque : une nouvelle vie pleine de rencontres et de surprises à la fois merveilleuses et terribles.
La force de ce roman réside dans le fait qu’il peut être lu par tout le monde : on peut être émerveillé par la représentation des cirques à l’époque, le magnifique lien qui se tisse avec les animaux (mais attention, il faut s’attendre à certaines scènes choquantes correspondant au monde du cirque d’il y a 70 ans), on a tout le loisir de se plonger dans l’histoire américaine pendant la Grande Dépression et on peut profiter d’une belle évolution dans la relation entre les différents personnages. Chacun des personnages présentés apporte son petit lot d’émotions, et je suis passée du rire aux larmes, de la colère à la haine, puis à la compassion à plusieurs reprises. Je ne voulais tout simplement pas refermer mon livre, en finir avec toutes ces émotions qui m’avaient traversée pendant ma lecture. Je voulais rester avec Jacob, qui nous raconte son incroyable jeunesse alors qu’il se trouve en maison de retraite, presque bloqué dans les souvenirs de sa vingtaine.
Avez-vous déjà lu l’un de ces romans ? Lequel vous intrigue le plus ? Et vous, quelle a été votre meilleure lecture de l’été ? Dites-nous tout en commentaire !