Les talents monchvaliens : portraits d’Althee et de MacFly

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Saviez-vous que le site MonChval.com ne se contentait pas que de proposer à ses membres d’élever des chevaux ? Il leur offre également la possibilité de raconter leurs aventures aux côtés de leurs équidés, de leurs autres animaux de compagnie ou encore d’exposer leurs œuvres dans divers journaux de bord disponibles dans la section Ateliers Créatifs.
C’est à cette dernière catégorie que cet article se consacrera, en dressant le portrait de deux artistes monchvaliennes : Althee et MacFly. Souhaitez-vous en savoir plus sur leurs parcours artistiques et découvrir leur(s) talent(s) ? Alors n’hésitez pas à poursuivre votre lecture.

Présentation d’Althee

Du haut de ses 25 ans, Althee travaille en tant qu’auxiliaire de puériculture en maternité. Elle vit entourée de ses deux cochons d’Inde et de son chat, qui n’hésite pas à la réveiller à coups de canines dans son bras.
Althee se définit comme une personne patiente, toujours prête à relever de nouveaux défis, mais elle peut aussi se montrer têtue et manquer parfois d’assurance, ce qu’elle ne devrait pas au vu de son talent.
D’ailleurs, parlons-en, de son talent !

Les travaux manuels : le dada d’Althee

Depuis toute petite, Althee a eu l’habitude de s’adonner au bricolage avec sa nounou. À la sortie de l’école, elles fabriquaient ensemble différents bibelots. La petite fille qu’était alors Althee fréquentait également les cours d’activités manuelles du samedi matin que proposait son école. Elle se souvient y avoir confectionné son premier crocodile en perles.
Autant dire que notre artiste en herbe est tombée dans la marmite des travaux manuels dès son plus jeune âge. Cette passion ne l’a plus quittée.
Il y a trois ans, à l’occasion de Noël, Althee a décidé d’offrir un cadeau réalisé par elle-même à chacun de ses proches. Ses confections ont tellement touché sa famille qu’elle s’est lancée et a continué à fabriquer différents objets, juste pour le plaisir.

Galvanisée par les différents compliments reçus, la jeune autodidacte s’est alors renseignée en suivant des tutoriels sur YouTube afin d’apprendre à utiliser une machine à coudre et continuer à progresser.
Cette activité lui permet de se vider la tête, de prodiguer de la joie et de la fierté auprès de ceux qui ont la chance de profiter de ses œuvres.
Elle peut toutefois rapidement se sentir contrariée si elle vient à rater une étape, mais elle n’hésite pas à recommencer afin de s’améliorer.

Les sources d’inspiration d’Althee

La jeune femme puise son inspiration dans différentes publications en ligne et sur les réseaux sociaux. Elle fait un mélange de ce qu’elle trouve jusqu’à obtenir quelque chose qui lui convienne.
Son travail auprès des bébés ainsi que ses animaux sont également la source de nombreuses de ses créations et de projets à venir. Vous pouvez déjà admirer sa couverture pour bébé en photo ci-dessous.

Le matériel utilisé par Althee

Althee n’utilise pas de matériel spécifique, si ce n’est sa toute nouvelle machine à coudre. Elle se laisse guider par ses inspirations du moment et par les articles qu’elle peut trouver en magasin ou sur internet. Cela lui offre une plus grande liberté de création.

Où peut-on trouver les créations d’Althee ?

Si la jeune artiste pense depuis plusieurs mois à commercialiser ses œuvres, elle n’a pas encore osé se lancer dans cette aventure par manque de connaissances dans le domaine de l’autoentrepreneuriat et par manque de temps. Vous aurez donc compris qu’Althee ne vit pas de ses créations, mais qu’elle concilie comme elle le peut son métier et sa passion.

Pour avoir eu l’occasion de recevoir une confection d’Althee (la fameuse boîte à photos dont vous pourrez voir la vidéo ci-dessous), je ne peux que la recommander. Le travail était effectué de manière rigoureuse et le matériel choisi était de qualité. Ce cadeau a beaucoup plu à ma sœur qui le conserve précieusement dans son bureau.

Pour découvrir toutes les œuvres d’Althee, n’hésitez pas à vous rendre dans son journal de bord.

Le mot de la fin

Althee conseille à tous les artistes en devenir de croire en eux et de persévérer. Pour elle, c’est la clé du succès. Les encouragements des MonChvaliens concernant son journal de bord la touchent beaucoup alors n’hésitez pas à laisser plein de commentaires à la fin de cet article. Cela lui fera sûrement plaisir et lui donnera sans doute l’envie de continuer à régaler nos yeux par ses créations.

Présentation de MacFly

MacFly a 28 ans et vit à la campagne au milieu de la nature avec sa jument et son poney.
Elle travaille à 70% comme enseignante dans une école d’Arts municipale.
MacFly utilise le reste de son temps pour son activité d’artiste indépendante et peut préparer ses cours chez elle. Grâce à l’enseignement, son public est diversifié, agréable et elle continue de la sorte sa pratique de gravure grâce à l’atelier dont elle est responsable. Même chose pour les cours de modèle vivant, où elle peut prendre le temps de dessiner tout en venant en aide aux étudiants.

Le dessin : une passion de la petite enfance jusqu’à en faire une profession

Si l’on demande à MacFly depuis quand elle se passionne pour le dessin, elle répondra : « Depuis toujours. » Selon elle, tous les enfants aiment dessiner dans leurs années maternelles. Cela leur permet d’exprimer leurs souhaits les plus chers et de les réaliser, en partie du moins.
La voie de MacFly était donc toute tracée. C’est tout naturellement qu’elle s’est inscrite à un cursus universitaire dans les arts plastiques et qu’elle a passé son master de recherche en Arts plastiques puis une licence Arts avec mention illustration. Si MacFly s’épanouit énormément dans sa passion, elle explique que le dessin peut parfois créer un sentiment de solitude.
Vivant dans une région rurale, il lui est difficile de s’entourer d’autres artistes pour s’épauler et créer une émulation.
C’est un sentiment qu’elle n’a plus retrouvé depuis qu’elle a terminé ses études.
En tant qu’activité professionnelle, c’est une situation précaire, raison pour laquelle elle a assuré ses arrières, comme vous pourrez le constater en poursuivant votre lecture.

Les sources d’inspiration de MacFly

Côté illustration, MacFly est une admiratrice incontestée du bédéiste Christophe Blain.
Elle aime beaucoup Anne Laval et Violeta Lopiz qui font de l’illustration jeunesse. Pour MacFly, ces illustratrices possèdent un vrai sens de la couleur et des textures.
Dans un autre style, elle avoue apprécier le travail d’Antoon Krings, illustrateur jeunesse lui aussi, dont les œuvres présentes dans chaque album « Les Drôles de Petites Bêtes » doivent sans doute vous rappeler votre plus tendre enfance.
Notre artiste admire également le peintre classique Jacques Louis David pour la dimension spectaculaire et épique de ses œuvres. Enfin, elle cite Francisco de Goya, peintre et graveur dont les sujets fantastiques la fascinent.

Le matériel utilisé par MacFly

MacFly utilise principalement le numérique pour des raisons pratiques. Cela lui permet de réaliser notamment un travail propre et nécessite moins de nettoyage que la vraie peinture quand elle recourt au digital painting. Elle ajoute que lorsqu’il faut numériser une illustration qui va être imprimée, travailler en numérique est un réel gain de temps. Pour cela, elle utilise un ordinateur avec une tablette graphique à écran (XP-Pen) et Photoshop.
Comme elle passe beaucoup de temps sur ses projets, elle possède des accessoires adaptés, comme un tabouret assis-debout et une table à dessin dont elle peut régler la hauteur et l’inclinaison.
Sa position est très différente de celle du gamer, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
À côté de cela, elle emploie des outils traditionnels de manière moins régulière.
Le rendu final sera toujours différent même si les outils informatiques restent, à son goût, performants.

Où peut-on trouver les créations de MacFly ?

Contrairement à Althee, MacFly a déjà commercialisé ses créations plusieurs fois. Elle a notamment travaillé avec deux auteurs indépendants qui s’éditent eux-mêmes.
Elle a aussi réalisé des illustrations ou logos payés à la prestation, ce qui s’est toujours très bien déroulé jusqu’à présent.
Vous pourrez retrouver les illustrations qu’elle veut bien partager avec la Communauté monchvalienne dans son Journal de Bord

Le mot de la fin

Si MacFly ne croit pas « au don », elle est convaincue qu’il existe un savoir-faire. Pour elle, c’est une idée qui est beaucoup plus encourageante qu’il n’y paraît.
Elle veut dire que tout le monde est capable de réaliser des dessins d’une certaine qualité, s’il s’en donne le temps et qu’il s’y engage profondément.
Pour elle, c’est une pratique comme une autre : parfois on se trompe et ce n’est pas grave, notre potentiel ne se résumant pas à nos productions.

Elle conseille les personnes voulant se professionnaliser dans l’illustration de s’entourer d’un enseignant, d’un mentor ou de suivre une formation, peu importe la forme. Les artistes autodidactes ont tendance à ne pas être assez polyvalents à son goût. Suivre un enseignement permet de s’ouvrir à de nouvelles approches et se diversifier.
Elle pense que c’est à l’illustrateur d’adapter sa pratique au sujet qui lui est proposé, pour le servir au mieux, mais pour ça il faut de l’adaptabilité.
Dans son cursus, elle a croisé des personnes qui l’ont beaucoup aidée en ce sens.
Pour une pratique de loisir, ce n’est pas nécessaire, cela dépendant de la manière dont on envisage sa pratique, mais si on a une vraie volonté de progression on peut se faire aider de temps en temps.
Elle termine son discours en donnant le lien d’un livre qui pourrait débloquer des personnes souhaitant se lancer dans l’illustration : « Dessiner grâce au cerveau droit » de Betty Edwards aux éditions Mardaga.

Nous ne pouvons terminer cet article qu’en remerciant nos deux artistes de s’être prêtées au jeu de l’interview et espérons que vous avez pris du plaisir à les découvrir.
N’hésitez pas à laisser vos impressions sur leurs œuvres en commentaires : cela leur fera certainement plaisir et les motivera à nous dévoiler les œuvres à venir.

 

Renard / Renart

Sources images :

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