Opération de réduction mammaire : mon témoignage

tour de poitrine
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On entend souvent nos amies complexer à propos de leur poitrine trop peu généreuse, il est plus rare de les entendre râler à cause d’un bonnet bien trop important ! Pourtant, une poitrine extrêmement développée peut avoir de réels impacts physiques et psychologiques sur des femmes de tout âge. À ce problème, il existe une solution : l’opération de réduction mammaire. Je suis passée par là et je vous propose mon témoignage à travers cet article !

tour de poitrine

La réduction mammaire : qu’est-ce-que c’est ?

Le sein est composé de glandes mammaires et de graisse. Parfois, il y a un excès de ces deux substances, ce qui crée une hypertrophie mammaire (c’est-à-dire des seins trop gros, déformés par leurs poids). La réduction mammaire est l’opération qui vise à remédier à cela. Lors de cette intervention, le chirurgien retire l’excès de glandes mammaires, parfois de graisse et de peau, afin d’alléger le sein et de le remodeler. La réduction mammaire permet aussi de corriger une asymétrie des seins plus ou moins prononcée.

Comment vient-on à y penser ?

Chacun a son propre ressenti et une sensibilité différente, je vais donc expliquer ici ce qui m’a personnellement décidée à sauter le pas.
Physiquement, je citerai d’abord des douleurs dans le haut du dos de plus en plus dures à supporter ainsi que des tiraillements dans la nuque qui apparaissaient quasiment tous les jours. Un radiologue m’avait également prévenue du risque de déformation de ma colonne vertébrale et de la possibilité que mes épaules se creusent sous les bretelles de mes soutiens-gorge à long terme. J’étais également gênée lors de la pratique sportive : vous avez déjà eu l’impression de vous étouffer dans vos propres seins à peine vous vous penchiez ou leviez vos fesses ? Tout bouge, tout ballotte dans tous les sens, la nuque souffre deux fois plus… Bref, c’est pas la folie.
Concernant l’aspect psychologique, je dirai que les remarques dans la rue et les regards lubriques de certaines personnes devenaient réellement pesants.
Il faut également savoir que, lorsque l’on fait une taille de bonnet particulièrement généreuse, trouver de la lingerie sans que cela ne coûte un bras relève d’une véritable prouesse. Les maillots de bain , je ne vous en parle même pas ! La plupart des vêtements m’allaient mal, me donnaient l’impression d’être bien plus ronde que ce que je n’étais en réalité. Faire du shopping était devenu une véritable source d’angoisse. Pendant quasiment deux ans, je me suis donc mis à penser à l’opération qui réglerait beaucoup de mes soucis.

Une fois décidée, comment procéder ?

Choisir l’opération doit être une décision longuement et mûrement réfléchie alors, quand j’ai enfin été sûre de moi, ma priorité a été de trouver un chirurgien doué et digne de confiance. Pour cela, j’ai discuté avec mon médecin généraliste et lui ai demandé s’il voulait bien m’aider dans mes recherches, chose qu’il a fait : il m’a rapidement communiqué le nom d’un chirurgien ainsi que ses coordonnées pour prendre rendez-vous. Ma première démarche a été de me renseigner sur ce praticien via Internet. J’ai très facilement eu accès à son parcours et à des avis de patients qui m’ont convaincue de prendre un premier rendez-vous avec lui à la fin du mois de juin 2016.

Comment se passe le premier rendez-vous ?

Je suis arrivée à mon rendez-vous un peu anxieuse mais totalement sûre de moi quant à ce que je voulais, restait à savoir si c’était possible et combien ça allait me coûter. Le chirurgien m’a accueillie dans sa salle de consultation directement dans une des deux cliniques où il opère. On a d’abord parlé de ce que je voulais et il m’a auscultée. Il a rapidement détecté que j’avais une asymétrie au niveau des seins plutôt prononcée ainsi qu’une hypertrophie mammaire telle qu’elle pouvait être opérée, à mon grand soulagement. Dans un second temps, il m’a parlé des cicatrices en insistant sur le fait qu’il y en aurait beaucoup et qu’il fallait que j’y sois préparée et sûre de ne pas les regretter. En effet, l’opération de ma poitrine allait me laisser trois grandes cicatrices : une qui ferait le tour complet de l’aréole, une tout le long du sillon sous le sein et une dernière qui traverserait le sein de manière à relier les deux cicatrices précédentes, un joli chantier donc !

cicatrices réduction mammaire

J’ai également demandé le coût des dépassements d’honoraires qu’il prenait et il m’a expliqué rapidement comment se déroulait l’opération. Il m’a ensuite posé quelques questions : est-ce-que j’étais fumeuse, la contraception que j’utilisais, mon âge, ma taille, mon poids, est-ce que ce dernier était stable… Pour finir, il m’a donné une feuille qui résumait tout ce qu’il m’avait dit en me recommandant de prendre le temps de bien réfléchir à tout pour qu’une fois décidée, je prenne un second rendez-vous et fixe une date pour l’opération.

Combien coûte une telle opération ?

Bien que pratiquée par un chirurgien esthétique, il s’agit dans bien des cas d’une opération réparatrice, nécessaire pour des questions de santé avant tout. Dans ce sens, la sécurité sociale prend automatiquement en charge l’opération, à condition qu’au moins 300 grammes soient retirés à chaque sein, ce qui était mon cas. Néanmoins, le chirurgien ainsi que l’anesthésiste sont libres de fixer leurs dépassements d’honoraires comme ils l’entendent, et ça, la sécurité sociale ne le rembourse pas. Une bonne mutuelle peut parfois prendre une partie ou la totalité des dépassements en charge, mais ça reste assez hypothétique et, si vous n’avez pas de mutuelle ou que, comme moi, elle ne prend pas ce type de soin en charge, il faudra mettre la main à la poche. Je ne saurai alors que trop vous conseiller de commencer à mettre de côté assez longtemps avant l’opération, les plus hauts dépassements que j’ai pu voir atteignaient les 3500 €. Pour ma part, j’avais 500 € d’anesthésiste et 2000 € de chirurgien.

Le second rendez-vous

J’ai pris un second rendez-vous avec mon chirurgien seulement une semaine avant l’opération. C’est généralement à ce moment-là que l’on rencontre l’anesthésiste. Ce dernier nous pose des questions sur nos éventuelles allergies, nos traitements en cours et nous donne ses consignes pour le jour de l’opération. Pour ma part, on m’a demandé d’enlever tous mes bijoux et piercing ainsi que le vernis à ongle et de venir à jeun le jour de l’opération. Mon chirurgien, lui, m’a auscultée une seconde fois. On a un peu discuté de ce que j’aurais aimé et de ce qui était possible. Il m’a reposé les mêmes questions qu’au premier rendez-vous, puis a terminé en me prescrivant les antisdouleurs post-opératoires et le savon antibactérien (de la bétadine).

Le jour de l’opération

Cette journée n’a clairement pas été la meilleure de ma vie, je le reconnais ! J’avais eu droit la veille à une première douche à la bétadine (cheveux compris). J’avais dû en faire une seconde le matin même puis une troisième une heure avant l’opération. J’ai été admise à la clinique à 12 h. Après ma troisième douche à la bétadine, j’ai eu droit à la tenue ultra tendance : chemise qui laisse entrevoir votre arrière-train et culotte en papier avec charlotte et chaussons assortis. Ça aura au moins eu le mérite de faire rire ma mère. Une trentaine de minutes avant ma descente au bloc, le chirurgien est venu me voir et m’a fait tous les dessins et les tracés qui lui étaient nécessaires pour travailler. À 13 h 50 une gentille infirmière est venue me chercher et m’a accompagnée au bloc. Rapidement, l’anesthésiste m’a rejointe. Elle et une infirmière m’ont installée confortablement sur la table d’opération : couverture chauffante, petits chaussons confortables et perfusion dans la main (je n’ai rien senti à mon grand étonnement). J’entendais le monitoring transmettre les battements un peu trop rapides de mon cœur à cause l’angoisse, l’infirmière l’a donc éteint et l’anesthésiste a discuté un peu avec moi pendant qu’elle s’activait. Une fois le produit injecté, je ne me suis même pas rendu compte que je partais.

Le premier souvenir que j’ai de mon réveil, c’est la voix de mon anesthésiste me disant que l’opération s’était très bien passée et que je pouvais désormais me réveiller.
Je me suis réveillée pour de bon aux alentours de 18 h 15 et j’ai pris peu à peu conscience de l’endroit où je me trouvais et de ce que j’avais. Un masque à oxygène était placé sur mon visage et je n’aimais pas ça, j’avais également une gêne dans la gorge (j’ai compris peu de temps après que c’était probablement dû à une intubation durant l’opération), un brassard qui prenait ma tension très régulièrement, le fil de ma perfusion coincé sous mon bras, l’oxymètre toujours pincé à mon doigt et quelque chose qui me comprimait la poitrine. Et, par-dessus tout, j’avais soif. On m’a progressivement enlevé tous les appareils qui contrôlaient mon état en ne me laissant que la perfusion. Les infirmières ne pouvaient me donner de l’eau que par petites gorgées à ma grande frustration.
On a fini par me remonter dans ma chambre à 19h et j’ai pu enfin voir mes proches.
Pour la petite anecdote humiliante, la perfusion me donnait terriblement envie d’aller aux toilettes et, quand je l’ai dit aux infirmières, elles ne m’ont pas aidée à marcher jusqu’aux toilettes comme je le pensais. Non. Elles m’ont glissé un pot sous les fesses, au lit.
En dehors de la galère que consiste le fait d’uriner dans cette situation (ça m’a pris 30 vraies minutes), la situation a empiré. En faisant un mouvement avec mon bras, j’ai jeté au sol la télécommande pour appeler les infirmières. Je suis donc restée coincée 15 minutes de plus avec mon pot tout rempli sous les fesses ! Vous avez le droit d’applaudir.

 

pansement compressif

Ci-dessus on peut voir le pansement compressif avec lequel je me suis réveillée.

Le lendemain de l’opération

J’ai très peu dormi cette nuit-là, la douleur ne me dérangeait pas, mais le ballet incessant des infirmières et l’obligation de rester sur le dos ne m’ont pas aidée. On est venu me retirer la perfusion en fin de matinée, et c’est là que tout s’est compliqué. Le seul médicament antidouleur que je supportais était le doliprane alors autant vous dire que ça n’aidait pas spécialement ! J’ai donc passé l’après-midi à avoir des nausées et à planer totalement à cause du médicament antidouleur que je n’avais pas supporté et à avoir des douleurs plutôt fortes au niveau des côtes. Le pansement compressif était de moins en moins confortable, je ne le supportais plus, car il me causait des douleurs et me démangeait !
Ma libération est venue lorsque le chirurgien m’a rendue visite en début de soirée. J’ai ainsi appris qu’on m’avait, en tout, retiré 710 grammes. On m’a ensuite retiré le pansement compressif et j’ai enfin pu voir ma nouvelle poitrine ! J’ai ensuite enfilé une brassière de sport bien plus confortable que le pansement et j’ai aussitôt vu la différence avec mon ancienne poitrine. Les infirmières m’ont emmené de la glace et des somnifères et j’ai pu passer cette seconde nuit sereinement.
Le lendemain en fin de matinée, j’ai finalement été libre de rentrer chez moi.

brassière

La période post-opératoire

Les cinq premiers jours ont été pénibles : j’avais du mal à me déplacer, des douleurs et j’étais très fatiguée. De plus, j’avais interdiction de porter une charge, de lever les bras et de m’appuyer dessus.
Au-delà de ce délai, ça a commencé à aller de mieux en mieux. J’ai eu un rendez-vous avec le chirurgien 7 jours après l’opération, puis un second 15 jours après lors duquel il m’a retiré quelques points. À partir de là, j’ai pu reprendre des douches, le volant et commencer à me remettre doucement sur le côté. Après 4 semaines il m’a retiré les derniers points et a donné son feu vert pour que je reprenne le sport, que j’utilise mes bras de nouveau et que je porte des soutiens-gorge. J’ai cependant continué à porter la brassière deux semaines supplémentaires, car je sentais mes cicatrices trop sensibles encore et que l’une d’elle s’était légèrement infectée (le soucis a été réglé en 5 petits jours sous antibiotiques).

cicatrices

Ci-dessus je vous montre la jonction des cicatrices en train de doucement se refermer.

Est-ce-que tout ça valait le coup ?

Oui, oui et encore oui. Aujourd’hui, cela fait deux mois que je me suis fait opérer. Mes cicatrices restent sensibles mais, autrement, j’ai repris une vie totalement normale. Ma poitrine est dorénavant en harmonie avec mon corps, elle a quasiment terminé de dégonfler (adieux les seins super hauts de poupée barbie), mes seins ont repris un galbe naturel et souple : comme avant mais en mieux puisqu’ils ne tombent plus. Mes vêtements me vont bien mieux qu’auparavant, je m’achète régulièrement de la lingerie puisque maintenant, je trouve ma nouvelle taille partout ! Je suis passée d’un bonnet F à un bonnet D et je revis. Évidemment, c’est une opération lourde, alors les premiers temps n’ont pas été évidents… Mais un mois pénible pour être tranquille toute une vie, ça se vaut je trouve !
Bien sûr, je vous ai fait le récit de ma propre expérience mais chacun est différent. Personnellement, j’ai suivi les conseils du chirurgien à la lettre et je ne fume pas (oui le fait de fumer joue sur la cicatrisation !). Je continue encore aujourd’hui à mettre la crème pour atténuer mes cicatrices qui demeurent très rouges (cela devrait prendre un an à s’atténuer). Mais je suis patiente, le pire est derrière moi !

Alors, cet article vous a-t-il aidé à mieux comprendre cette opération ? Êtes-vous concernée ? Avez-vous déjà pensé à vous faire opérer ? N’hésitez pas à me donner votre avis ou à poster vos questions ou témoignages dans les commentaires !

 

Snake.

Sources textes :

Texte :

Journal des femmes

Images images :

Image 1 

Image 2

8 réflexions sur “Opération de réduction mammaire : mon témoignage”

  1. Tu as eu du courage pour le faire ! Je ne suis pas concernée, mais le serai peut-être un jour si j’ai les gènes de ma mère T_____T

     
  2. Les premiers mots qui me viennent sont les mêmes que ceux de Siran : tu as été très courageuse ! Je en suis pas concernée non plus, mais ton article aide à comprendre cette démarche qui, c’est vrai, est moins répandue que l’augmentation mammaire ! Bon courage pour la fin de la cicatrisation 🙂

     
  3. bonsoir, je viens de lire ton témoignage et je souhaite te féliciter pour le courage que tu as eu à te faire opérer. J’ai une question car c’est une opération que je prévois de faire, et donc cela me trotte dans la tête. J’ai lu que le chirurgien laisser un drain à chaque sein afin d’éviter les oedemes je crois, enfin ce n’est pas cela le probléme, je voulais savoir surtout si cela fait mal lorsqu’il les retire?? en tous cas comment toi as tu réagit par rapport à cela??
    Merci par avance de ta réponse, et merci encore pour ton témoignage

     
  4. La réduction mammaire est une chirurgie esthétique qui permet de réduire considérablement le volume de excès d’une poitrine. Nous le remarquons toujours, les femmes sont très satisfaite par le résultat final surtout que le chirurgien réalise un petit lifting qui rajeunit davantage la poitrine.

     
  5. Bonjour,
    je lis avec plaisir votre post sachant que je vais à mon tour subir (avec une vive envie et qui date depuis très longtemps) une réduction mammaire. J’y pense depuis que j’ai 16 / 17 ans. je faisais à l’époque un bon bonnet D. 1.64cm et toujours à l’époque 57kg. J’ai maintenant 52 ans, certes j’ai pris un peu de poids (64kg depuis la ménopause) et un bonne E à F selon la lingerie (ou plutôt le gros soutien gorge tue l’amour). Tout comme vous, j’ai des douleurs dans le haut du dos par le poids de ma poitrine. Tous les matins, en me levant, et depuis des années, je passe devant la glace de ma salle de bain et je prends mes seins en les aplatissant car je ne supporte pas ces mamelles. Donc mardi matin, ce sera mon tour de me réveiller avec deux à trois bonnets de moins. je devrais passer à un bonnet C. Bien sûr, j’angoisse un peu sur la douleur post opératoire, la vue des cicatrices qui me feront ressembler à la femme de Frankestein, au moins pour un temps (et j’ai peur du sang…). Mes angoisses se résument à ça, mais j’ai surtout hâte de pouvoir enfiler de vrais dessous, et pouvoir aller à la plage sans mes hauts de maillots de bain moches. A moi les bandeaux pour bronze sans les marques de bretelles et à moi le plaisir de faire mon sport (aviron) sans avoir la poitrine qui bloque ma coulisse.

     
  6. Bonjour,
    Je fais un bonnet F également c’est de moins en moins vivable pour les mêmes raisons que les votres ! Je dis toujours que je veux attendre d’avoir eu mes enfants avant de faire l’opération… ma seule peur est de ne pas aimer le résultat, ne plus aimer ma poitrine a cause des cicatrices ou bien que l’opération soit ratée… enfin voilà ! Merci pour le témoignage !

     
  7. Héline Moreau

    Hey ! Merci beaucoup de partager ton expérience et ton avis. Cela est « rassurant » en quelque sorte mais pour ma part je ne pense pas franchir le cap un jour, j’ai trop peur quant aux conséquences physiques et psychologiques que cela pourrait avoir sur moi..
    Je fais 150cm (petite dis donc) pour une poitrine 110 D (d’avant) , cela était très encombrant et pénible au quotidien (mal au dos, galères pour les vêtements etc..). J’avais parlé de ce problème à ma soeur (poitrine pénible et peur d’une chirurgie) et elle m’avait conseillé un produit qu’une amie avec une poitrine imposante lui en avait parlé ( c’est celui là si ça vous intéresse http://bit.ly/ReductionMammaireSansChirurgie), et je l’ai testé; au début ce n’était pas très efficace mais avec un petit peu de temps ça a fini par très bien marcher, et j’en suis vraiment ravie moi qui doutais au départ de cette « methode » si puis-je dire ?C’est sûr qu’on n’a pas des résultats dans l’immédiat à différence de la chirurgie, mais il est beaucoup plus « rassurant », moins traumatisant qu’une opération, et puis bon il fait bien son boulot et je pense que c’est le principal. Après chacun son avis et son ressenti par apport à ce sujet 🙂

    Bonne journée !

     
  8. Merci pour ton témoignage. Je fais 1m75 pour 60 kg et je fais un bonnet 85G. Cela fait plusieurs années que je pense à cette opération. Mais j’ai une peur bleue de tout ça à force de tomber sur de mauvais médecins . J’avais besoin de savoir comment ça se passais exactement car je me donne un délais de 5 ans maximum pour combattre ma peur! Pas facile à 21 ans de se décider à faire pareille opération. Mais je reviendrais régulièrement lire cette page pour me donner du courage ! Merci.

     

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