Le digital painting : l’art sur un écran

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Si le terme « digital painting » ne vous dit probablement rien, je suis presque certaine que vous avez déjà aperçu des images représentatives de cette technique ! Si vous êtes un membre du site MonChval.com, c’est même une certitude. Si le sujet vous intrigue, lisez la suite de cet article pour en apprendre plus sur cette forme d’art visuel. 

Le digital painting, qu’est-ce que c’est ?

Le digital painting, que l’on peut traduire par « peinture numérique », consiste à reproduire sur un ordinateur les techniques d’art dites « traditionnelles », telles que la peinture ou le dessin par exemple. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette discipline n’est pas si récente que cela puisqu’elle est apparue dans les années 90, à une époque où l’achat d’un ordinateur personnel se démocratisait peu à peu, et approximativement en même temps que les premières tablettes graphiques destinées au grand public.

Ainsi, à partir du moment où vous dessinez ou peignez quelque chose sur votre PC, cela peut être considéré comme du digital painting ! C’est pourquoi je vous disais en introduction que les membres de MonChval.com ont déjà eu sous les yeux des images réalisées grâce à cette technique. En effet, la quasi-totalité des robes du site, qu’il s’agisse des robes normales ou de celles de la communauté des graphistes, sont réalisées sur ordinateur : les caractéristiques de la peinture numérique s’y appliquent donc parfaitement.

Comment réalise-t-on une œuvre numérique ?

Eh bien, tout d’abord, un certain matériel est nécessaire. Vous vous en doutez, il n’est pas question ici de peindre avec de véritables pinceaux ! Le principal outil sera bien sûr un ordinateur doté des capacités nécessaires pour faire tourner les logiciels de dessin. Vous l’aurez peut-être compris, le deuxième pré-requis pour faire du digital painting, c’est le logiciel et, de ce côté-là, il y en a pour tous les goûts !

Un simple logiciel de retouche d’images, tel que GIMP ou Photoshop, pourra faire l’affaire, même si ce n’est pas leur spécialité. À l’inverse de GIMP qui est un logiciel libre et gratuit, Photoshop est un logiciel de la suite Adobe et il vous faudra vous munir d’une licence pour l’utiliser : cela vous coûtera environ 25 € par mois, ce qui représente tout de même une certaine somme.

D’autres logiciels, plus axés sur le dessin et la colorisation, existent : par exemple, du côté des logiciels libres ou gratuits, on retrouve Krita, et du côté payant, Paint Tool SAI ainsi que Painter (à ne pas confondre avec Paint qui est le logiciel de base de retouches d’images de Windows). Le prix de la licence de SAI est fixé à 5400 JPY (yens japonais), ce qui revient à environ 42 €, tandis que la licence Painter s’élève à approximativement 425 €, ce qui en fait un logiciel plutôt dédié aux professionnels.

Il appartient donc à chaque artiste de choisir le logiciel qui lui conviendra le mieux, selon son budget et ses capacités. Certaines personnes ont une telle maîtrise des outils numériques qu’elles réussissent même à faire des portraits complets ultra-réalistes en utilisant Paint, dont je vous parlais auparavant !

En ce qui me concerne, je pense qu’un logiciel permettant la gestion des calques et de l’opacité est largement suffisant pour débuter : pensez à vérifier ce point lorsque vous faites votre choix. Sur ce point, GIMP fait très bien l’affaire !

Passons maintenant à la suite du matériel : avec quoi vais-je transmettre les informations de dessin à l’ordinateur ? Pour cela, il vous faudra un périphérique, mais rassurez-vous, même si vous n’avez pas les moyens d’investir, une simple souris ordinaire suffit. Une graphiste de MonChval.com réalise même toutes ses colorisations au touchpad (pavé tactile) !

Toutefois, il existe un objet pour vous faciliter la vie : la tablette graphique. Cette petite palette tactile s’accompagne d’un stylet qui vous permettra de dessiner et de peindre comme si vous teniez un véritable outil scripteur ! De nombreux modèles de tablettes graphiques existent, et il y en a pour tous les budgets. Généralement, la gamme Bamboo de Wacom est recommandée aux débutants, car elle est accessible à la fois en matière de prix et de prise en main.

Maintenant qu’on a le matériel, comment se mettre au travail ? Eh bien, cette fois, il n’y a pas de recette miracle : il faut s’entraîner. De nombreux tutoriels sont disponibles sur la Toile, pour les débutants comme pour les plus avancés. L’année dernière, DigitalPainting.school, la toute première école en ligne française de digital painting a ouvert ses portes et propose de nombreux cours et tutoriels, dont certains sont accessibles gratuitement.
Si vous souhaitez peindre des équidés, le forum de MonChval.com propose lui aussi une petite sélection de tutoriels ainsi qu’une communauté de graphistes toujours prêts à vous donner des conseils pour vous permettre de réaliser votre œuvre !

Quelques « courants » du digital painting

Jusqu’ici, j’ai surtout axé l’article sur des peintures numériques réalistes, car c’est l’une des techniques les plus évidentes lorsque l’on parle de cette discipline. Le principe est simple : les images réalisées ressemblent le plus possible à ce que l’on pourrait faire avec des outils plus traditionnels, comme de la véritable peinture. Certaines œuvres sont si réalistes que l’on croirait qu’il s’agit de photos.

Cependant, ce ne sont pas les seuls dessins que l’on peut réaliser sur un ordinateur ! Le premier courant de cette discipline reste probablement le pixel art, né en même temps que les premiers jeux vidéo, et dans lequel les pixels qui forment l’image sont volontairement distinguables. Attention, toutes les images dites pixelisées ne constituent pas nécessairement une forme de pixel art !

À l’opposé du pixel art, on retrouve les images vectorielles, qui ne sont pas constituées de pixels mais d’objets géométriques. Je vous passe les explications techniques assez compliquées à comprendre lorsque l’on n’est pas initié au domaine, mais retenez que les images vectorielles peuvent être agrandies à souhait sans perte de qualité, à l’inverse des images matricielles (constituées de pixels). Le vectoriel est ainsi couramment utilisé pour la création de logos d’entreprises, par exemple, puisqu’il permet un agrandissement à l’infini, utile pour l’impression sur des supports de différentes tailles (cartes de visite, affiches, etc.).

Évidemment, le sujet est si vaste qu’il est impossible d’en aborder tous les aspects en un seul article, c’est pourquoi celui-ci ne traite que des bases du digital painting.
Connaissiez-vous cette discipline artistique ? L’avez-vous déjà pratiquée ? N’hésitez pas à échanger avec nous dans les commentaires !

Kaalyn

Sources texte :

Wikipédia
DigitalPainting School

Source image :

Image à la une par Samsara sur MonChval.com

2 thoughts on “Le digital painting : l’art sur un écran”

  1. Intéressant l’article. C’est vrai que c’est compliqué de s’y mettre sur un logiciel tel que GIMP. Il a beau être réputé simple à utiliser, si on ne maitrise pas les bases, on perd des heures à chercher les bons outils :p.
    J’avais commencé une robe avec comme thème les chevaliers du zodiac, mais j’ai vite abandonné.
    J’admire donc encore plus ceux qui font de réelles œuvres d’art sur ordinateur (Samsara et Neltharion par exemple).

     

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