Vous avez forcément entendu parler de ce terrible sujet toujours d’actualité, et certains d’entre vous en on peut-être été victimes… Je parle bien évidemment de l’intimidation que les enfants ou adolescents peuvent subir à l’école. Ils sont victimes de diverses maltraitances, qui en ont poussé plus d’un au suicide. Alors qu’est-ce que l’intimidation ? Jusqu’où peut-elle aller ? Peut-on réellement l’anéantir ? Quel type de victimes touche-t-elle le plus ? Cet article tentera de répondre aux questions que nous nous posons tous.
Qu’est-ce que l’intimidation ?
Ce thème est en fait le synonyme du harcèlement en milieu scolaire. Cela revient au fait de subir des violences morales ou physiques, des humiliations plus ou moins difficiles à supporter, des moqueries, de fausses rumeurs, etc. Le harcèlement se morcelle en quatre caractéristiques : la violence telle qu’elle peut être expliquée ci-dessus, la répétitivité des violences, l’intention de nuire à la victime et son isolement. Le parfait mélange pour détruire la vie d’une jeune personne !
Mais parfois, cela va encore plus loin. En plus de subir de terribles choses à l’école, les enfants ou adolescents ne sont pas non plus tranquilles chez eux ! Avec les outils informatiques que l’on a aujourd’hui, tout va très vite ! Désormais, le phénomène de « cyberintimidation » ou « cyberharcèlement » existe, pour le plus grand malheur des victimes ! En effet, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter peuvent servir maintenant à harceler même aux heures où ils ne sont pas à l’école. En 2006, un enfant sur dix était harcelé quotidiennement avec ce système. En 2011, 9% des enfants sont victimes de cyberharcèlement par internet ou par SMS.
Les victimes sont souvent des personnes « différentes », qui ne « rentrent pas dans les cases », selon les caractéristiques que l’on stigmatise. Par exemple, l’enfant peut avoir une différence physique comme son poids ou sa taille. Cela peut aussi concerner un problème de sexisme, le fait qu’un garçon soit jugé comme efféminé ou qu’une fille soit trop masculine aux yeux des autres. On retrouve également dans ces victimes, des handicapés aussi bien physiques que mentaux, les enfants qui font partie d’un groupe social ou culturel en particulier et enfin, ceux qui ont simplement des centres d’intérêts différents.
Ce phénomène est présent partout, surtout au Japon avec ce qu’on appelle l’« ijimé », où le problème est encore plus important, puisqu’il est minimisé. Cela devient vite très violent : dans certaines vidéos, on montre un jeune qui se fait jeter des tables et des chaises dessus, par exemple. Les enseignants pensent à des « querelles d’adolescents » et vont même jusqu’à inciter à faire « la police eux-mêmes ». Les écoles restaient également silencieuses pour éviter d’entacher leur image.
Détails des différentes formes de harcèlement
Dans la violence physique, on retrouve le fait de recevoir des coups, de se faire tirer les cheveux ou de se faire pincer. On peut également ajouter des bousculades et se faire jeter des objets dessus. Des bagarres peuvent également être organisées par un ou plusieurs enfants. On constate également des vols, des rackets, des dégradations du matériel ou des vêtements de la victime, des violences à caractère sexuel, etc. Au vu de la liste, qui est en réalité bien plus longue, on constate qu’il n’y a aucune limite. Cela va même jusqu’à forcer à faire des jeux dangereux comme le jeu du foulard qui provoque une anoxie, c’est-à-dire un manque de dioxygène dans le cerveau par strangulation, étouffement ou par l’artère carotide.
Dans la violence morale, on retrouve le harcèlement verbal, avec des insultes qui reviennent régulièrement, du harcèlement dit « émotionnel », allant de l’humiliation au chantage en passant par la discrimination. Enfin, il y a le harcèlement sexuel qui regroupe des sous-entendus douteux, des gestes déplacés, etc.
Pour finir, le cyberharcèlement regroupe les moqueries en ligne, le fait de faire répandre des rumeurs aussi fausses soient-elles par téléphone ou internet, de créer une page sur Facebook, par exemple, à l’encontre de la victime, d’envoyer une photo dite « sexuellement explicite », d’envoyer des messages injurieux que ce soit par téléphone ou internet, etc. La liste de toutes ces horreurs inimaginables est, elle aussi, bien plus longue. Tout cela tend à avoir un gros pourcentage de victimes : 11,7% des élèves subissent des harcèlements aussi bien physiques que moraux.
Les conséquences pour les victimes
En plus de garder des cicatrices à cause des violences physiques, la victime peut avoir des problèmes psychologiques. À court terme, l’enfant peut souffrir de maux de tête, de vomissements, d’évanouissements, sans oublier les troubles comportementaux ou les troubles alimentaires tels que l’anorexie ou la boulimie. L’enfant peut également se replier sur lui-même, s’isoler, ayant la sensation d’abandon autant de la part d’un adulte que de ses camarades et ainsi troubler ses capacités relationnelles.
À moyen terme, l’enfant peut souffrir d’anxiété menant à des tendances dépressives et donnant donc des troubles anxio-dépressifs. Il est possible également qu’il soit en échec scolaire à la suite de ces harcèlements. Il risque aussi d’avoir des comportements suicidaires ou de devenir violent envers les autres.
Enfin, à long terme, les conséquences sont une difficulté à la socialisation et des troubles psychiques comme la dépression, les tentatives de suicide, les addictions aux drogues ou à l’alcool, etc.
Dans les cas les plus extrêmes, l’enfant peut avoir envie de se venger de ses bourreaux en amenant une arme à l’école.
Plusieurs incidents de ce type ont aussi été constatés aux États-Unis, notamment avec l’exemple de la tuerie de Columbine où les enquêteurs ont pris en compte que les deux étudiants meurtriers pouvaient être harcelés. Finalement, il s’avérera qu’une deuxième raison était possible.
Que faire en cas de harcèlement scolaire ?
Le rôle de l’adulte est primordial. On peut reconnaître les signes d’un harcèlement par le fait que l’enfant s’isole, qu’il invite moins de copains chez lui, qu’il soit en échec scolaire, qu’il soit dégoûté par l’école ce qui amène à la phobie scolaire, etc.
Si c’est le cas, il est important que l’adulte fasse de la prévention et qu’il montre qu’il connait ce sujet. Il faut lui poser la question et faire en sorte d’établir un dialogue.
Un professionnel explique qu’il est déconseillé d’aller voir directement le/les harceleurs ou les parents de la victime : la situation peut s’envenimer, les parents peuvent s’emporter ce qui n’arrangera pas les problèmes, surtout s’ils sont profonds.
Un numéro de téléphone national, « stop harcèlement », existe également pour aider les familles et les conseiller. Des conseillers-psychologues, conseillers scolaires et juristes sont à l’écoute de la famille et peuvent proposer de prendre contact avec le référent « harcèlement » de son académie. On peut également envoyer un mail sur le site agircontreleharcelementalecole.gouv.fr ou avoir une discussion instantanée avec l’un des conseillers pour être aidé.
Finalement, vous l’aurez compris, il s’agit là d’une situation très compliquée à gérer, mais il est important d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Trop d’enfants qui ont eu peur de parler se sont donné la mort pour le plus grand malheur de leurs parents, qui ne savaient pas ce qu’ils enduraient et qui resteront choqués à vie. Ce sujet touche tellement la société que des campagnes sont créées, comme sur Facebook, avec la page « STOP au harcèlement à l’école ». Ce thème est malheureusement toujours d’actualité, au point qu’un célèbre groupe a tenu à écrire une chanson et faire un clip dit « choquant » pour dénoncer la violence à l’école. C’est ainsi que « Indochine » avec la chanson College Boy et son clip qui agite la toile nous rappelle que le problème est toujours présent et qu’il est important de réagir. Ce n’est qu’en réagissant rapidement et efficacement que l’on pourra avoir l’espoir que, peut-être un jour, le harcèlement n’existera plus.
Joke
Source texte :
agircontreleharcelementalecole.gouv.fr
Merci pour ce très bon article, qui aborde un sujet malheureusement très présent dans notre société. C’est important d’en parler, d’y sensibiliser les gens, surtout quand on voit les conséquences de tels actes.
Merci pour ce très bon article, qui aborde un sujet malheureusement trop présent dans notre société. C’est important d’en parler, d’y sensibiliser les gens, surtout quand on voit les conséquences que ces gestes ont parfois.
Ca, c’est certain ! Merci à toi de l’avoir lu et pour le commentaire 😀
Bonjour,
c’est triste de constater que ce sujet est toujours d’actualités et les actions avancent au compte goutte. Aujourd’hui, la plus grande difficulté c’est d’obtenir la suspension de certains comptes sociaux en cas de harcèlement.