Lyon est connue pour la fête des Lumières, les traboules, le Groupama Stadium, le cinéma, mais c’est aussi une ville connue pour sa gastronomie. Dans cet article, je vous propose de découvrir dix spécialités culinaires lyonnaises.
Les spécialités salées
La cervelle de canut
Les canuts sont des tisserands de la soie du XIXe siècle. Le nom du plat peut ne pas vous donner envie, mais sachez qu’il s’agit de fromage blanc de vache salé assaisonné avec des herbes fraîches (ciboulette et persil), auquel on ajoute de l’ail, de l’huile d’olive, de l’échalote, de l’oignon et du poivre. On peut le déguster en accompagnement du plat principal (surtout avec des pommes de terre), mais aussi avec une salade, par exemple sur du pain grillé ou à la cuillère.
Les grattons
Promis, je vous présente ici le dernier plat de charcuterie. Les grattons (ou « gratons », les deux orthographes sont autorisées), sont des résidus de graisse animale d’oie, de dinde ou de viande de porc, sautés et assaisonnés avec du sel et du poivre. Les grattons se consomment en apéritifs, comme du saucisson, ou dans certains plats comme les salades.
Le saucisson brioché
Il s’agit d’un saucisson cuit dans de la pâte à brioche. Il se suffit généralement à lui-même et se déguste en plat principal accompagné d’une salade. Il existe une variante avec des pistaches dans le saucisson.
La rosette de Lyon
Encore un saucisson, sauf que celui-là est sec et mesure une quarantaine de centimètres de long. La rosette se déguste en apéritif, avec des toasts beurrés ou toute seule pour les plus gourmands.
Les cardons
Le cardon est une plante qui pousse en région lyonnaise, entre août et octobre. Cette plante est de la même famille que l’artichaut et se présente sous forme de côtes (comme les côtes de blette). Vous pouvez le consommer sauté à la poêle, en gratin, cuit à l’eau dans une sauce béchamel ou à la sauce tomate.
La quenelle lyonnaise
Cette recette a été inventée suite à une invasion de brochets dans la Saône au XIXe siècle, les autorités ne savaient que faire de cet animal une fois pêché. C’est un pâtissier de la région qui a décidé de mélanger la chaire de brochet à de la pâte à choux, pour créer la quenelle. Elles sont généralement servies avec une sauce Nantua (ville de l’Ain), à base de béchamel et de bisque de homard.
La salade lyonnaise
C’est un plat composé de salade verte, de croûtons de pain secs dorés au beurre, de lardons, d’un œuf poché et d’une sauce vinaigrette. Les lardons peuvent éventuellement être remplacés par des grattons selon les recettes. Cette « salade » est relativement consistante et riche, donc elle se sert généralement comme plat principal.
Les spécialités sucrées
La tarte à la praline rose
La praline est un petit bonbon lyonnais : il s’agit d’une amande, entourée de sucre coloré en rose. Les pralines peuvent être disposées sur une tarte et cuites au four, pour former une tarte aux pralines. Si vous voulez tester une autre variante, n’hésitez pas à goûter la Praluline de chez Pralus (un confiseur lyonnais), elle en vaut le détour. Cependant, pensez à y aller avant midi, il n’y en aura pas pour tout le monde ! Les pralines peuvent aussi s’acheter en sachet pour se déguster comme des bonbons.
Les bugnes
Ce sont des beignets saupoudrés de sucre glace, qui sont servis généralement autour de la période du Mardi-Gras. Vous pouvez en trouver dans n’importe quelle boulangerie lyonnaise. Elles peuvent être gonflées comme des petits coussins (la bugne « beignet »), ou plates (la bugne « oreillette »).
Les coussins lyonnais
Cette spécialité a été créée par le maître chocolatier Voisin. Sous une fine couche de pâte d’amande se trouve une ganache au chocolat au curaçao.
Ainsi se termine cet article de présentation de la gastronomie lyonnaise. Avez-vous déjà entendu parler de ces plats ? Les avez-vous peut-être déjà goûtés ? D’ailleurs, saviez-vous que la papillote a été inventée à Lyon ? N’hésitez pas à tout nous raconter dans un commentaire !
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