Joan Miró : surréalisme tout en couleurs

Miro - Personnage
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À la fin du mois d’août, l’État portugais a décidé de renflouer ses caisses en vendant 85 tableaux de l’artiste Joan Miró. Pourquoi ? Parce que contrairement à ce qui était prévu, le travail de l’artiste ne sera pas classé au patrimoine culturel et ceci permet donc la vente de cette collection ! L’État mettra donc aux enchères l’une des plus vastes collections de l’artiste (une date précise n’a pas encore été établie). Le prix s’élèverait à près de 36,4 millions d’euros, ce qui remplirait le cochon tirelire du Portugal !

C’est une chose de revendre des œuvres de Joan Miró, mais… qui est-il et pourquoi gagne-t-il à être connu ? 

Joan Miró et son évolution

Joan Miró est un artiste catalan né à Barcelone le 20 avril 1893. Ne dites pas qu’il était seulement peintre ou sculpteur, ni même qu’il était les deux à la fois ! En effet, il a pratiqué ces deux disciplines, mais il a également touché à biens d’autres techniques : gravures, collages, céramiques…

Dès le début de son adolescence, il a souhaité suivre des cours d’art, mais son père l’a orienté vers une école de commerce. En effet, tant qu’à faire des études, que son fils étudie quelque chose qui lui servira dans la vie, puisque le jeune garçon sait déjà dessiner.

Dès 1907, Miró s’inscrit alors à l’école des Beaux-Arts de Llotja à Barcelone et en même temps, il suit des études dans une école de commerce située dans la même ville. À première vue, rien de bien particulier, il poursuit son cycle d’études, jusqu’à ce que l’artiste tombe malade en 1911.

S’ensuit une longue convalescence qui durera presque un an. Son choix se confirme alors : il va continuer dans les arts de façon définitive. C’est ainsi qu’il s’inscrit en 1912 à l’école d’art de Francesc Galí, toujours dans la ville de Barcelone. Ce dernier impose un programme assez lourd et des méthodes peu conventionnelles. Pour développer le sens du toucher, Galí bandait les yeux de son élève et le forçait à sentir les objets sans les voir. Par la suite, Miró devait reproduire cet objet sous forme de dessin.

Malheureusement, il quitte l’établissement d’art en 1915 pour aller faire son service militaire.

L’école n’aurait pas conservé ses dessins d’élève.

À partir de 1920, Joan Miró se met à voyager. Il part à Paris pour un premier voyage d’agrément et, puisque cette ville lui semble séduisante, il prend la décision d’y louer un atelier l’année suivante. Il changera d’atelier en 1926, puis en 1927, choisissant l’emplacement de son atelier selon le lieu où résident ses amis artistes. Il faut savoir que c’est lors de son premier voyage à Paris qu’il rencontra Picasso.

En 1928, Joan Miró prend son écharpe et ses moufles puis il part visiter des contrées plus au nord. Il découvre la Belgique et les Pays-Bas. Non seulement ces voyages ont inspiré ses peintures, mais ils inspireront aussi son cœur, car à son retour en 1929 (en Espagne), il se marie et devient papa d’une petite fille un an plus tard.

Durant les guerres espagnoles (de 1936 à 1939), sa famille vient vivre avec lui à Paris, où il a toujours un atelier. Il ne reviendra en Espagne qu’en 1940.

Il continuera de créer de véritables chefs-d’œuvre durant des années, il crée même une fondation à son nom. Il s’éteindra à Palma de Majorque, le jour de Noël en 1983.

     Miro, un portrait

Joan Miró et son style  

Aujourd’hui, on classifie Miró dans le surréalisme, mais son style a connu une évolution constante. Il faut dire qu’entre ses différentes techniques de complaisance, ses multiples voyages, ses diverses rencontres avec de nombreux artistes… Il y a de quoi être influencé !

Dans sa jeunesse, Joan cherche encore sa patte, il fouille un peu dans plusieurs courants comme le fauvisme (comme pour Nature morte au vieux soulier) ou le cubisme, mais le mieux serait de dire qu’il avait simplement son propre style.

Pause. Fauvisme, cubisme. C’est quoi la différence ? De l’art c’est de l’art ? Eh bien non. Le cubisme est un courant spécifique qui s’est développé dans les années 1910. Il ne se retrouve pas seulement dans la peinture, mais aussi dans d’autres formes d’art comme la sculpture ou même la musique. En peinture, le cubisme représente des scènes « classiques » (natures mortes, portraits…) qui vont être caractérisées par des formes géométriques. On reconnaît encore (tout du moins une partie) de ce que l’artiste a voulu représenter, c’est un retour à l’essentiel du dessin en traçant des formes. Par contre, le fauvisme est apparu un peu plus tôt et les artistes fauvistes, eux, mettent des couleurs vives partout, sur chaque détail de leurs peintures. Le but de ce mouvement était d’aller plus loin que l’observation du monde qui les entoure et leur recherche spirituelle se traduisait par l’ajout de toutes ces couleurs. Par contre, ils ne se sont pas axés sur les formes.

En réalité, on juge que Joan Miró est surréaliste d’après l’ensemble de ses œuvres. Quand on lui a apposé cette étiquette, il a pourtant été un peu vexé : Joan Miró dira que son désir est justement de briser les codes et les caractéristiques des courants, même ceux du surréalisme.

Ce courant, initialement, n’avait pas de règles. À la fin de la guerre, en 1945, les gens avaient besoin d’évacuer toutes les horreurs qu’ils avaient connues en reprenant leurs activités. C’est pour cela qu’ils ont commencé à réaliser différentes œuvres qui sortent de l’ordinaire. Soit par des dessins qui ne représentent pas les objets ni des personnes, mais dont on devine les contours (un peu comme Miró), soit par des tableaux qui représentent des choses de façon explicite, mais où les détails étaient impossibles ou irréalisables dans la réalité (un peu comme le Tombeau des Lutteurs de Magritte).

Ce qui était amusant, c’est que Miró ne contredisait jamais quelqu’un qui regardait ses œuvres. Une personne pouvait lui demander : C’est un oiseau ?, il disait oui. Un autre rétorquait : Ne serait-ce pas plutôt un taureau ?, il répondait : Oui, oui, c’est un taureau. Vous pouviez encore voir en son œuvre d’art une écrevisse unijambiste, il ne vous contredisait pas.

Au niveau du sujet, les mêmes éléments reviennent sans cesse : la femme, l’enfant et la maternité. Il fait aussi beaucoup de références à la lune, représentant pour Miró la femme, et au soleil qui, lui, représente l’être masculin (toujours selon la vision de Miró). Une autre chose qui marque, c’est qu’il aime beaucoup ajouter des oiseaux à ses œuvres.

Joan Miró et la sculpture   

Comme je l’ai déjà mentionné, Joan Miró a touché à tout. Bien que ce soit à travers la peinture qu’il s’est fait connaître, il est davantage spécialisé dans la sculpture. Ses premiers travaux sont de simples planches de bois assemblées ensemble, dans les années 1930, mais il voit bien que cela ne donne pas un effet épatant. Il se tourne alors vers les bronzes. Sa première série de travaux s’achève en 1949 puis, de 1966 à 1974, il fait surtout des bronzes coulés.

Sa recette de prédilection est la fonte du bronze par la technique de la cire perdue à laquelle il ajoute des couleurs vives. Il est vrai que c’est assez poétique comme nom, mais cela n’aide pas à comprendre ce que c’est. En réalité c’est une manière de mouler la sculpture. On modèle d’abord un moule grossier dans un matériau comme l’argile (ou alors, comme Miró, une sculpture faite avec des objets recyclés), on coule alors de la cire dans le moule qui va aider à faire des contours plus fins ou un relief plus travaillé. On recouvre une dernière fois d’argile par dessus la cire pour avoir un moule travaillé mais dur et on peut alors couler le métal (pour Joan Miró, le bronze). Dans le four, qui va tout cuire, la cire va fondre, mais l’argile va rester et maintenir le métal en place.

Pour Miró, la sculpture est une révélation qui va au-delà de la peinture, il disait que c’était « l’assassinat de la peinture », mais dans le bon sens du terme. Pour lui, la révolution, c’est la 3D que la peinture ne permet pas de représenter de façon concrète.

Joan Miró et la technique du collage

Le collage est un nouveau genre qui est apparu avec le cubisme, mais très peu utilisé dans les premières années. Pendant les années 30, Joan Miró se dirige vers cette nouvelle technique que peu d’artistes utilisaient jusque là.

Il ne s’agit pas du collage comme le font les enfants, mais plutôt de l’assemblage de différents objets pour en créer un autre. La base du collage était de faire ressortir des éléments sur des surfaces planes, souvent des représentations surréalistes d’ailleurs ! Mais notre artiste, lui, l’utilise pour composer des sculptures ; il assemble les éléments, les recrée en bronze et ajoute les couleurs.

Un exemple marquant est sans doute La caresse d’un oiseau. On peut reconnaître quelques objets utilisés pour monter la sculpture (assiettes ou bols, restes de vieux meubles…), l’élément le plus flagrant est sans doute la carapace de tortue (la forme rouge la plus en bas de la sculpture).

Miro - Caresse d'un oiseau

Joan Miró et d’autres techniques !   

La découverte de deux autres techniques importantes ont marqué la vie de l’artiste. La première ne durera que deux petites périodes : celles où Miró réalisera des céramiques avec Josep Llorens Artigas. Les premières voient le jour de 1945 à 1946 et l’autre série de 1954 à 1956. Petite remarque : les céramiques de cette seconde période ressemblent beaucoup à ses premiers bronzes. Voulait-il révolutionner quelque chose ? Améliorer une technique déjà connue ?

Joan Miró était aussi graveur. Pas sur bois, pas sur verre… En fait, il faisait ce qu’on appelle des eaux-fortes. Pour ceux qui ne connaissent pas, rassurez-vous, ce n’est pas compliqué. L’eau-forte est un procédé de gravure pour créer des illustrations (du temps où l’imprimante n’existait pas, et là, on parle de 2D).

Pour expliquer rapidement le procédé, on prend une plaque de métal que l’on recouvre de vernis. L’artiste grave son dessin, il enlève ainsi du vernis là où il le souhaite. Quand le dessin est fini, la plaque est plongée dans l’eau-forte, un acide qui va ronger le métal à découvert. Quand la plaque « sort du bain », on enlève toute la couche de protection et on se rend compte que l’eau-forte a creusé le métal là où l’artiste a ôté le vernis lors de la première étape. On applique alors de l’encre sur les sillons, ce qui permet d’imprimer l’image sur une feuille.

C’est donc pour cela que l’on considère Miró comme un graveur : il gravait le métal (de manière indirecte). Mais le terme exact est aquafortiste, à retenir pour les mots croisés !

Joan Miró et sa palette 

Bien que tout soit assez abstrait, il y a une autre ligne de conduite que l’artiste respecte presque toujours : sa gamme de couleurs. Comme base, on retrouve le noir et le blanc, mais il utilisera presque exclusivement quatre tons, à savoir le rouge, le jaune, le bleu et un peu moins souvent le vert. Il est rare que d’autres couleurs s’ajoutent à sa palette. Si c’est le cas, c’est soit une œuvre réalisée dans ses jeunes années (comme la Nature morte au vieux soulier), lorsqu’il essayait encore de trouver sa touche d’originalité, soit que l’artiste l’aie fait de manière volontaire pour souligner une représentation particulière dans son travail (comme Les intérieurs hollandais I). Mais ce cas de figure reste assez rare.

Joan Miró et ce qu’il reste de son art  

Plusieurs lieux exposent les peintures et sculptures de Joan Miró, particulièrement en Europe et sur le continent américain. En France par exemple, nous pouvons citer le musée d’art moderne de Lille et aussi le musée national d’art moderne de Paris.

De nombreuses céramiques et statues de l’artiste peuvent égayer les villes espagnoles. Mais plus que des œuvres d’art, c’est aussi une fondation que Miró a laissé derrière lui. Effectivement, la fondation Joan Miró, créée à Barcelone en 1975, est un centre culturel et artistique présentant les nouvelles tendances de l’art contemporain.

Joan Miró, juste pour le bonheur des yeux

Voici quelques œuvres de Miró qui permettent de témoigner de son talent.

Intérieurs hollandais (1928)

Ce sont trois toiles (trois toiles d’huile peintes, répétez-le vite) qui sont en réalité des réinterprétations. Quand Miró a visité la Belgique et les Pays-Bas, il a acheté des représentations de toiles néerlandaises connues qu’il a reproduites avec son style. Ici, la réinterprétation du Joueur de luth de Martensz Sorgh. On reconnaît le luth en orange (il n’avait pas encore une palette bien définie au début de sa carrière).

  Miro - Intérieurs hollandais 1

Nature morte au vieux soulier (1937)   

L’artiste a peint cette toile à ses débuts, quand il se cherchait encore. Je souhaite vous la présenter, car c’est l’une des rares peintures qui comporte du marron et du violet, mais aussi parce qu’elle donne un effet presque numérique.

Miro - Nature morte au vieux soulier

Femme nue montant l’escalier (1937)

Voici un exemple connu d’eau-forte, l’encre a été déposée sur la gravure avant d’être posée sur le papier. Ceci est donc le résultat final. C’est un dessin qui ne montre qu’une ébauche du surréalisme de Miró.

Miro - Femme nue montant l'escalier

Bleu I, II, III (1961)       

C’est un triptyque moderne (un assemblage de trois tableaux qui n’en font qu’un) qui a été commencé en 1961. Le fond des trois toiles est bleu sur lequel sont apposés une succession de points noirs et de traits rouges. Les tableaux sont très grands (presque 3 m sur 3,50 m). Il a énormément médité avant de réaliser chacune de ces toiles, chaque coup de pinceau.

Miro - Bleu I, II, III

La caresse d’un oiseau (1967)

L’une des statues réalisées grâce à la technique de la cire perdue. Celle-ci,[i] La caresse d’un oiseau[/i], est un bon exemple du travail de Miró : l’assemblage avec du matériel de récupération et le respect de la palette de couleurs.

Oiseau solaire et Oiseau lunaire (1968)

Ce sont deux sculptures en bronze qui seront reproduites en marbre plus tard par l’artiste. L’une est allongée en hauteur, l’autre en longueur. Par les qualificatifs de solaire et de lunaire, cela signifie que l’un des oiseaux est mâle et l’autre femelle.

Miro - oiseau lunaire et solaire

Monsieur et madame (1969)  

Cette sculpture est intéressante à présenter, car on retrouve le symbole de la fécondité de Joan Miró : l’œuf (ici en jaune sur le tabouret noir). C’est avec ce symbole que l’on reconnaît le tabouret « féminin ».

Miro - Monsieur et madame

Mur de céramique (1979)

Un exemple de mur de céramique réalisé par l’artiste. Il en a fait plusieurs pour diverses organisations, que ce soit à Paris ou à Barcelone. Ici, on retrouve celui-ci au siège de l’UNESCO, à Paris.

Miro - Mur en céramique

Dona i ocell (Femme et oiseau en catalan) (1983)    

C’est l’une des dernières sculptures que l’on connaît de l’artiste, et la dernière œuvre en grande dimension. Elle a été commandée par la ville de Barcelone.

Femme et oiseau (traduction du catalan)

Joan Miró et le Portugal, dans tout ça?

Mais si Miró n’a jamais mis les pieds au Portugal, pourquoi tant d’œuvres de l’artiste appartiennent à l’État portugais ?

Cette affaire remonte à plusieurs années. En réalité, c’est à cause de la BNP, une banque au Portugal. Cette dernière a acheté ces toiles dans le but de créer un musée Miró dans le pays. Mais pour être sûr qu’elles soient vraiment une propriété reconnue, l’État a voulu qu’elles fassent partie du patrimoine culturel.

Comble de l’ironie, en 2008, pour le rachat de cette banque, l’État est maintenant en dette de 4 milliards d’euros. La solution rapide est alors de vendre ce qu’ils peuvent pour remplir les caisses. Est-ce un hasard si au même moment, les œuvres n’ont finalement pas été reconnues ?

Enley Tyler  

Sources               

Jeuge-Maynart, Isabelle [dir.]. Larousse [en ligne] Paris: Éditions Larousse, 2012. Disponible à cette adresse

Jeuge-Maynart, Isabelle [dir.]. Larousse [en ligne] Paris: Éditions Larousse, 2012. Disponible à cette adresse

Jeuge-Maynart, Isabelle [dir.]. Larousse [en ligne] Paris: Éditions Larousse, 2012. Disponible à cette adresse

Jeuge-Maynart, Isabelle [dir.]. Larousse [en ligne] Paris: Éditions Larousse, 2012. Disponible à cette adresse

Jeuge-Maynart, Isabelle [dir.]. Larousse [en ligne] Paris: Éditions Larousse, 2012. Disponible à cette adresse

Musée olympique de Lausanne. Miró: matière et couleur, matter and colour. Suisse: Comité International Olympique, 1994. ISBN 92-9105-015-6.

Sasportas, Valérie. Le Portugal peut vendre des Miró pour renflouer ses caisses. Dans : Le Figaro [en ligne]. Paris: Société du Figaro, 2014. Disponible à cette adresse

Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à cette adresse

Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à cette adresse

Weelen, Guy. Miró.Paris : Nouvelles éditions françaises, 1984. ISBN 2-7079-0011-5.

2 réflexions sur “Joan Miró : surréalisme tout en couleurs”

  1. Bien bien écrit tout ça !
    L’écriture est captivante les sources sont là (c’est rare).
    J’ai eu beaucoup de plaisir te à lire et bravo pour la fin qui renvoie au début c’était la folie 🙂
    Et pour tout vous dire je possède moi même « Interieurs hollandais » (l’original…évidemment….) sur lequel je trouve aussi que le vert est trop présent et que la guitare est trop orange. Vous me faites bien admettre qu’il s’agit du manque de maturité de la palette 🙂
    Je trouve cependant -et vous ne le mentionnez pas (big bisous)- que les thèmes de la lune et du soleil (que vous décrivez comme étant ceux de l’H et de la F) sont aussi présents. Par les couleurs, par les formes. Les couleurs….et les formes.

    Je possède également « la tentation de saint Antoine » de Dalí et je me demande bien (ouai ouai) ce que vous pourriez en penser.

    En espérant que la présente trouve auprès de vous, la faveur d’un accueil bienveillant.

    A. Nonyme

     
  2. Enley Tyler

    Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir de voir que le travail fourni plaît au lecteur, même si ce n’est pas tout de suite la qualité des sources que l’on remarque en premier:)
    Au sujet d’Intérieurs hollandais, je n’ai rien de plus à ajouter, tout est déjà dit dans l’article. Par contre pour l’œuvre de Dalí pourrait peut-être faire l’objet d’un article à l’avenir, c’est à voir ! ^^

     

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