Équitation aux JO 2024 : quel site accueillera les épreuves ?

Le site qui accueillera les épreuves équestres des JO 2024 n'est pas sûr
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Dans sa candidature pour organiser les Jeux olympiques de 2024, Paris avait présenté Versailles comme site d’accueil des épreuves équestres. Cependant, dernièrement, des voix s’élèvent pour changer de site. Pourquoi ces questionnements et où pourraient se dérouler les disciplines équestres des Jeux olympiques en 2024 ? Découvrez-le dans la suite de cet article !

Le dossier de candidature de Paris 2024 et le site de Versailles pour les épreuves équestres 

Des voix s'élèvent pour changer le site des épreuves équestres des JO 2024

L’une des principales volontés des défenseurs de la candidature de Paris pour l’organisation des Jeux olympiques en 2024 était de rassembler au maximum les différents sites de compétition, pour satisfaire au mieux la volonté du Comité international olympique. Pour cela, deux zones majeures étaient retenues, « Paris centre » et « Grand Paris » qui rassembleraient dans un rayon de 10 km la quasi-totalité des épreuves.

Seuls quelques autres sites un peu plus éloignés avaient été retenus, comme des stades de football un peu partout en France ou encore le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines pour le cyclisme sur piste, le VTT et le BMX. Concernant l’équitation et d’après une idée proposée par la Fédération française d’équitation, les épreuves devaient se dérouler sur un site emblématique : le Château de Versailles.

Situé à une trentaine de kilomètres du village olympique, ce site se voulait temporaire et aucune construction pérenne ne devait rester après les Jeux olympiques. Seules quelques installations, essentiellement pour accueillir le public et pour préparer le terrain, devaient sortir de terre quelques mois avant le lancement des Jeux. Au total, environ 80 000 personnes devaient pouvoir assister au cross et 20 000 au saut d’obstacles et au dressage.

Le Château de Versailles est l’un des sites touristiques français les plus appréciés. Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979, il accueille chaque année plus de six millions de visiteurs. En plus du château, la renommée du lieu vient des jardins exceptionnels de 800 hectares. C’est dans les jardins avec vue sur le château que les épreuves de dressage et de saut d’obstacles devaient se dérouler, tandis que le cross aurait été couru autour du Grand Canal.

Depuis des siècles, le Château de Versailles est habité par une tradition équestre forte, aujourd’hui représentée par l’Académie équestre nationale de Versailles. Sa proximité relative avec Paris et cette histoire riche en faisaient un lieu idéal pour accueillir les disciplines équestres et les faire rayonner au niveau mondial.

Versailles, site pas si idéal que cela pour les épreuves équestres des JO de Paris 2024 

Le site retenu dans la candidature de Paris 2024 pour l'équitation aux JO était Versailles

Début mai, des voix ont commencé à s’élever pour changer le site d’accueil des épreuves olympiques équestres. En effet, un dirigeant de la Fédération française d’équitation a déclaré à L’Équipe que choisir un château royal donnerait une image de sport de riche, d’élite. C’est un a priori qui a longtemps collé à la peau du l’équitation, et dont tous les acteurs essaient de se défaire petit à petit, afin d’attirer tous ceux qui aimeraient devenir cavaliers.

Un autre argument opposé à l’organisation des épreuves au Château de Versailles est le statut temporaire des installations. Lorsque le dossier de candidature de Paris 2024 a été monté, la volonté était de ne pas construire d’infrastructures qui ne serviraient que pendant les Jeux olympiques et plus après. Pour éviter cela, plusieurs épreuves dont l’équitation devaient être organisées sur des sites temporaires, avec du matériel totalement démontable et où rien ne resterait à l’issue de la compétition. Ce parti-pris qui semblait au départ convenir à la Fédération française d’équitation est maintenant brandit comme un argument en faveur d’un changement de site afin de privilégier un site en dur dont les investissements perdureront.

C’est finalement Serge Lecompte, président de la Fédération française d’équitation, qui s’est exprimé le plus directement à ce sujet le 3 mai. Pour lui, les coûts à engager pour préparer le Château de Versailles aux épreuves équestres seront importants (annoncés entre 27 et 35 millions d’euros) alors que tout sera désinstallé par la suite. Un investissement jugé trop important par rapport à celui que représenterait l’amélioration de sites déjà existants et dont les installations pourraient être conservées.

Ainsi, la candidature de Versailles semble ne laisser aucun héritage valable, que ça soit au niveau matériel (structures démontables) ou moral (image de sport d’élite dont la discipline essaie de se défaire).

Ces déclarations ont beaucoup surpris le comité d’organisation des Jeux olympiques, puisque l’idée d’organiser les épreuves équestres à Versailles émanait de la Fédération française d’équitation. Cette dernière se défend en disant qu’il était prévu de laisser un héritage de ces Jeux et de pouvoir par la suite organiser d’autres évènements équestres, ce qui n’est plus d’actualité aujourd’hui.

Quelles alternatives à Versailles pour les épreuves équestres des JO de Paris 2024 ? 

Les épreuves équestres des Jeux olympiques Paris 2024 pourraient se dérouler à Lamotte Beuvron

Lors de ses déclarations, le président de la Fédération française d’équitation a évoqué un autre site pressenti lors de la préparation du dossier de candidature de Paris 2024 : Longchamp. Il s’agit d’un hippodrome situé à l’ouest de Paris, dans le bois de Boulogne. Le lieu est toujours en quête d’opportunités pour se développer et la construction de carrières pour le dressage et le saut d’obstacles aurait pu y contribuer, tandis que le cross aurait pu se dérouler au cœur du bois de Boulogne. Il aurait aussi été possible de conserver ces installations après les Jeux olympiques pour accueillir d’autres manifestations équestres.

Les sites intéressants ne manquent pas en région parisienne. Ce sont ainsi aussi Fontainebleau (l’une des « capitales du cheval » françaises), Chantilly (reconnue pour son musée du Cheval) ou encore Jardy (dont la réputation des haras n’est plus à faire) qui souhaitent faire valoir leurs atouts face à Versailles. Toutes bénéficient d’une passion pour le cheval particulièrement ancrée et de la ferme intention de conserver un héritage des Jeux olympiques.

Un autre site qui serait en capacité d’accueillir les épreuves équestres est celui de Lamotte-Beuvron, situé à 36 km d’Orléans. La renommée de la ville n’est plus à faire en France, puisqu’elle accueille chaque été les championnats de France d’équitation, est la deuxième plus grande infrastructure équestre du monde (520 boxes, 200 lits, 25 hectares de pistes et autant de cross, 20 hectares de parkings…) et dispose de solutions d’hébergements pas loin pour les cavaliers. De nombreuses installations sont donc déjà existantes, ce qui permettra de limiter grandement les coûts, et le site possède une solide expérience dans l’organisation de grands évènements puisque ce ne sont pas moins de 16 000 cavaliers qui se déplacent chaque année pour disputer les championnats de France. Le seul gros bémol pour ce site est sa localisation, bien plus éloignée de Paris que les autres. Cependant, les défenseurs de Lamotte-Beuvron en font un avantage pour que le site représente les « Jeux olympiques de la France » et pas uniquement des « Jeux olympiques de Paris ».

Toujours aussi loin de Paris (environ 1h30), le Haras du Pin souhaite aussi avoir sa chance pour accueillir les épreuves olympiques. Et c’est en particulier le cross qui intéresse ce domaine ! En effet, il a accueilli celle qui était organisée lors des Jeux équestres mondiaux de 2014 et est donc « prêt à l’emploi », contrairement au parc de Versailles qui impose de grosses contraintes d’aménagement et d’accès. Un gain économique qui ne serait donc pas négligeable pour respecter le budget serré des Jeux olympiques de Paris 2024.

Le comité d’organisation des Jeux Olympiques a confirmé le choix de Versailles dans un communiqué publié début juillet. Malgré cela, de nombreuses villes continuent à avancer des arguments pour organiser les épreuves d’équitation des Jeux olympiques de Paris 2024 à la place de Versailles. Il faudra encore patienter pour savoir si le lobby de la Fédération française d’équitation portera ses fruits… Pensez-vous que Versailles soit un bon choix ? Dans quelle ville souhaiteriez-vous que les disciplines équestres des JO 2024 se déroulent ? Dites-nous tout dans un commentaire.

Ursuline

Sources texte :

– france3-regions.francetvinfo.fr 1 et 2

francebleu.fr

– lequipe.fr 1 et 2

lesechos.fr

– paris2024.org 1 et 2

sports.fr

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2 réflexions sur “Équitation aux JO 2024 : quel site accueillera les épreuves ?”

  1. Mr Olivier Chinot

    moi j’aimerais aussi assister au jeux olympiques de 2024 mais je sais que cela ne sera pas possible je n’est un assez bon niveau pour faire les jeux olympique cela et mon reve depuis longtemps quand j’en parle à mes copines elles se moque de moi en me disant que je n’est pas le bon niveau même si je ne pourrait pas les faires j’ai mes rêve et veut aller au bout de mon rêve . je monte a cheval depuis l’age de 3 et demie mais je ne pratique pas assez l’équitation je fais des compétitions de temps a autres . mais parents ne veulent pas m’acheter un cheval dans mon club j’ai une jument favorite que je connait depuis mon plus tendre age . je n’abandonnerais jamais mon rêve si je n’est pas le niveau recuie pour 2024 je ferais les prochains jeux se n’est pas grave . en tout cas si vous lissez ce mot dites vous qu’il ne faut jamais abandonner notre rêve le plus chère je vous fait des gros bisous et peut être a en 2024 ou plus tard a la tèlè pour les jo. bisous
    Signée:une faneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee d’equitationsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss.

     

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