Dans le domaine des arts, vous pourriez citer la peinture ou la sculpture. D’autres plus téméraires parleront de céramique ou peut-être même d’art floral. Si vous passez par le Japon, vous découvrirez plusieurs œuvres qui sont réalisées et/ou qui tournent autour du papier. Il existe un domaine tout à fait particulier que l’on appelle origami : le pliage du papier afin de lui donner une forme. Si vous souhaitez en connaître davantage sur cette occupation subtile et poétique, planez jusqu’à la fin de cet article.
Les origines de l’origami
Courte histoire du papier
On retrouve les premières traces du papier en Chine, vers le Ier siècle avant Jésus-Christ. Ce sont les Ottomans qui, une fois renseignés sur la technique de fabrication par des esclaves chinois, ont voulu l’introduire en Europe.
Malheureusement, l’Église catholique, voyant d’un très mauvais œil les innovations d’un peuple impie, préfère le parchemin (feuille obtenue à partir de peaux d’animaux). Pourtant, cette matière première ne suffit plus, la cadence de fabrication n’est plus satisfaisante.
C’est en Italie que l’on se mit à fabriquer le papier sur la base de vieux morceaux de tissus usagés (le papier chiffon) puis sur la base de fibre végétale provenant du bois.
À l’heure actuelle, on retrouve plusieurs sortes de papier, différent de par leur origine (bois, bambou, tissu…) mais également de par leur traitement (chimique, naturel, vergé…).
Les débuts de l’art du pliage
Le mot origami vient de « oru » (plier) et « kami » (papier), soit l’art de plier le papier. Ses origines viennent d’une technique chinoise appelée le jiezhi : l’art du papier plié mais aussi découpé. Cependant, attention sur ce détail, car au Japon, ces deux techniques sont divisées ! L’art du papier découpé est appelé « kirigami ».
Les premiers origamis, en plus de l’aspect pratique, avaient un but religieux. Il n’était pas rare de représenter des divinités grâce au papier savamment plié.
Le développement de l’origami jusqu’à chez nous
Petit à petit, l’origami a colonisé le reste du monde. Dès les années 1800, un pédagogue allemand, Friedrich Fröbel, considérait que le travail du papier (découpage, pliage, collage…) était très bénéfique pour le développement des plus jeunes. La technique s’est donc répandue dans les écoles et autres jardins d’enfants.
Au fil des années, cet art s’est modernisé, notamment grâce au travail du Japonais Akira Yoshizawa, qui a écrit de nombreux livres sur le sujet. De nouvelles techniques apparaissent, comme le wet folding (mais nous en parlerons plus tard).
En France, le Mouvement Français des Plieurs de Papier (ou MFPP) voit le jour, créé par l’origamiste français Jean-Claude Correia. Cette association a pour but de promouvoir l’expression artistique, la communication mais aussi la créativité à travers l’art qu’est l’origami. Parmi leurs membres, on peut citer Didier Boursin qui a réalisé de nombreux travaux sur les techniques de pliage. Attention, n’adhère pas à cette association qui veut ! Le futur membre se doit de remplir un formulaire moyennant une somme minimale de 30 euros pour l’année. Une fois membre du MFPP, on se doit de participer et d’organiser divers ateliers de pliage à travers la France et parfois à l’extérieur, en collaboration avec d’autres associations d’origamistes du monde entier.
Bien sûr, tout art a ses illustres. Une liste des origamistes les plus connus a été dressée et on remarque que la France est très bien représentée, plus encore même que ses homologues japonais.
Les techniques et les spécialisations dans l’origami
En origami : la technique classique
La base de l’origami est de plier le papier. Il ne doit être ni coupé, ni collé nulle part, vous devez donc être en mesure de pouvoir déplier votre morceau de papier et le retrouver à l’identique. L’origami traditionnel utilise une forme carrée mais, avec le développement des techniques modernes, on peut retrouver des bases rectangulaires ou même rondes !
En origami : le contrecollé
Cette technique simple consiste à coller une feuille de soie à une feuille d’aluminium, cela sert de base et offre une grande résistance au papier. D’une part parce que la feuille de soie ne se déchire pas grâce à l’aluminium et d’autre part, car cette dernière marque très bien les plis, ces derniers tiennent bien mieux avec cette texture. Cette technique plaît énormément aux amateurs, puisque le contrecollé offre une possibilité d’avoir une base de papier bicolore.
Un petit bémol cependant, cette technique n’offre un bon résultat qu’un court moment. En effet, le papier de soie change de couleur au soleil et parfois l’aluminium réagit chimiquement au contact de la colle utilisée et se détériore rapidement.
On retrouve d’autres contrecollés faits de deux sortes de papiers différents comme le kraft et la feuille de soie, ou un papier cartonné et du papier chiffon
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En origami : le » wet folding »
Le « wet folding » (ou pliage humide en français, bien que cela soit beaucoup moins poétique) est une technique qui permet de plier du papier plus rigide en l’humidifiant. On peut même modeler certaines parties pour un meilleur rendu.
Le gros point négatif est que le papier humide se déchire facilement et il faut souvent le maintenir en place pendant le séchage. Cependant, cette étape peut être moins longue à l’aide d’un sèche-cheveux.
En origami : l’aerogami
L’aerogami est un dérivé de l’origami traditionnel dont les modèles sont tous liés à l’aérodynamisme, en particulier les avions en papier. Les différents pliages sont donc en mesure de planer. Didier Boursin a publié de nombreux travaux à ce sujet et a déjà proposé plusieurs modèles savamment calculés.
Il faut être honnête, ces recherches passionnent les amateurs dans un but précis : établir un avion qui planerait sur de très longues distances, peut-être même dans l’espoir de battre le record du monde.
Les bases du pliage en origami
En origami : les plis
Les plis simples
Les quatre plis simples sont : le pli vallée, le pli montagne, le pli zig-zag et le pli répété.
Le pli vallée a une pliure dirigée vers le sol alors que le pli montagne a une crête orientée vers le ciel (c’est d’ailleurs la seule différence). Le pli zig-zag est un pli en accordéon alors que le pli répété se replie sur lui-même à plusieurs reprises.
Les plis intermédiaires
Le pli inversé intérieur et le pli renversé extérieur sont des plis que l’on retrouve à l’intérieur ou, inversement, à l’extérieur d’une crête.
Il existe également les doubles plis inversés qui, comme leur nom l’indique, sont reproduits deux fois de suite.
Le pli aplati est encore assez simple, il suffit d’aplatir la crête. Vous verrez alors la pliure former une bissectrice (droite qui découpe un angle en deux et de valeur égale) sur le papier.
L’oreille de lapin est un peu plus complexe puisqu’il faut créer une pointe en pinçant un sommet en partant de la moitié de la crête.
Le pli pétale se base sur le pli aplati. On rabat en plus les flancs vers le milieu de la forme, il faut soulever la pointe du dessus pour la rabattre puis aplatir de nouveau les angles.
Les plis complexes
La double oreille de lapin consiste à réaliser deux fois le pli « oreille de lapin » dans une même crête.
Le pli enfoncé ouvert a la particularité que le papier soit ouvert en ayant enfoncé le sommet.
Par contre, le pli enfoncé fermé est semblable au précédent, à l’exception qu’il ne faut réaliser l’opération que sur un seul flanc.
Il existe bien d’autres plis mais ceux-ci constituent déjà de bonnes bases.
En origami : les bases de pliage
Base préliminaire
La base préliminaire est utilisée dans la majorité des origamis simples.
1) Plier les diagonales du carré de papier.
2) Le retourner et marquer les médianes.
3) Rassembler les coins 2, 4 et 3 sur le coin 1.
Base de la bombe à eau
La base de la bombe à eau est très semblable à la précédente.
1) Plier les diagonales du carré de papier
2) Le retourner et marquer les médianes
3) Rassembler les bords 2, 4 et 3 sur le bord 1.
Base du poisson
On arrive à la première base complexe, celle qui commence à effrayer les amateurs juste en regardant le schéma.
En fait, il est encore assez simple, c’est la forme finale qui semble plus difficile !
1) Sur base d’un pli en diagonale, plier les côtés supérieurs sur la diagonale.
2) Déplier puis faire le même mouvement, mais cette fois-ci avec les côtés inférieurs.
3) Déplier à nouveau. On peut apercevoir aisément toutes les marques du pliage.
4) Replier les quatre côtés en même temps, en pinçant les pointes latérales.
5) Les pointes sont gênantes, il suffit de les remettre à plat en les repliant vers le haut.
Base de l’oiseau
Comme Joan Miró, les Japonais doivent beaucoup aimer les oiseaux, car il y en a des quantités astronomiques : grues, cygnes, perroquets… Par contre, la majorité de ces chefs-d’œuvre de papier sont réalisés à partir d’une seule et même base que voici. Attention, elle est plus difficile que les autres.
1) À partir de la base préliminaire, plier les côtés inférieurs sur le pli central.
2) Réaliser la même opération sur l’autre face puis déplier le tout.
3) Rentrer ces côtés en faisant des plis inversés intérieurs.
Base de la grenouille
La base de la grenouille est sans nul doute celle qui est la plus complexe à assimiler, malgré qu’elle soit plus simple que le pliage précédent. En effet, il faut faire beaucoup de plis, puis les déplier avant de replier à nouveau certaines parties. Essayez donc, vous comprendrez !
1) Réaliser une base préliminaire.
2) Plier les côtés supérieurs vers le centre sur les deux faces.
3) Bien marquer les plis puis déplier.
4) Soulever un à un les quatre volets à la verticale et les ouvrir en l’aplatissant.
5) Plier les pointes du bas en deux pour remonter le feuillet.
6) Répéter l’étape 5 pour les trois autres volets restants.
La légende des 1000 grues en origami
Au Japon, la grue est un animal représentant la longévité, ce qui en fait un oiseau très important et très respecté. Une légende japonaise dit que si quelqu’un plie 1000 grues de papier, son vœu est exaucé.
Depuis les années 50, l’origami représentant la grue est devenu un symbole de paix grâce à l’histoire de Sadako Sasaki. Cette petite fille a été exposée très jeune aux rayonnements atomiques causés par la catastrophe à Hiroshima. Sadako souffrait beaucoup et on lui a découvert une leucémie, sans doute causée par les rayonnements.
La petite a eu vent de la légende, elle a donc commencé à plier grue après grue, dans l’espoir de guérir et qu’aucun autre enfant ne souffre de la bêtise des hommes. Certaines versions de l’histoire prétendent même que Sadako a écrit un haïku racontant son vœu, que l’on pourrait traduire comme ceci :
« J’écrirai la paix sur vos ailes,
et vous volerez autour du monde,
de sorte que les enfants ne meurent plus de cette façon »
La petite est morte en 1955 des suites de sa maladie, elle n’avait alors que 12 ans. Elle avait réussi à atteindre le nombre de 644 origamis de grue, lesquels étaient pliés dans tous les types de papier qu’elle avait pu trouver. Touché par le rêve de leur copine de classe, les élèves qui fréquentaient Sadako finirent de plier les grues restantes afin d’en obtenir 1000.
Son histoire a touché le Japon tout entier. Aujourd’hui, le Monument de la paix des enfants qui se trouve dans le parc Mémorial de la Paix à Hiroshima commémore le nom de la jeune Sadako Sasaki, son sommet représente effectivement une petite fille qui brandit une grue en origami, comme pour la lancer afin qu’elle s’envole.
Si vous trouvez l’histoire de Sadako touchante, vous pouvez toujours suivre le petit film qui lui est dédié ici.
Quelques valeurs sûres en origami
Ce serait injuste de vous avoir présenté les bases si ce n’est pas pour vous offrir quelques indications afin de réaliser quelques origamis. Voici donc quelques incontournables qu’il est utile de maîtriser que ce soit pour crâner avec les serviettes en papier au restaurant ou avec vos feuilles de classe quand les cours tardent à s’achever.
Un avion en origami
Les avions sont toujours des grands classiques dans les salles de classe. Voici un modèle parmi tant d’autres, parce que l’aerogami compte de multiples modèles. Sa particularité, il plane et peut donc tenir en l’air sur de longues distances.
1) Prendre un carré sur lequel le pli vertical est déjà marqué. Rabattre les angles du dessus vers le pli.
2) Plier la pointe jusqu’au centre.
3) Rabattre les deux angles de la pointe vers le haut en la pliant bien au bout et l’aplatir sur la gauche.
4) Retourner le pliage. Plier les côtés supérieurs vers la verticale.
5) Créer les ailerons en pliant environ un centimètre de côté.
6) Enfin, replier les ailes en diagonale, en suivant la direction de la pointe.
Le bateau de papier
Cet origami se réalise avec une feuille A4 standard, c’est un pliage classique qui vous rendra fier une fois la technique assimilée !
1) Plier la feuille en deux sur sa largeur puis rabattre les coins supérieurs sur la verticale.
2) Replier les bords qui dépassent vers le haut.
3) Ouvrir le pliage et aplatir (comme sur l’image).
4) Replier le coin inférieur vers le sommet. Retourner et faire de même sur l’autre face.
5) Ouvrir à nouveau le pliage et aplatir.
6) Prendre les pointes latérales et tirer jusqu’à ce que le bateau se forme.
Une fois que vous avez réalisé votre bateau, si vous partiez à la recherche de la chemise du capitaine ? Pour cela, n’hésitez pas à déchirer le bateau en trois points : au sommet, au niveau de la proue, puis à l’autre extrémité. En dépliant ce qu’il reste de votre origami, vous la découvrirez.
La grenouille sauteuse en origami
Les origamis représentent énormément d’animaux, en voici un qui demeure également un classique, mais qui fait son petit effet : la grenouille ! En plus, elle saute ! Malheureusement, pour que la grenouille puisse sauter, on ne prendra donc pas la base de la grenouille précédemment expliquée.
1) Démarrer sur la base de la bombe à eau.
2) Ramener la première pointe latérale vers le bas, le long de la hauteur, puis la replier en deux sur elle-même.
3) Refaire la même opération avec le côté opposé.
4) Retourner. Prendre les pointes latérales du triangle restant et les ramener vers le haut.
5) Rabattre les pattes arrières de la grenouille vers la tête, pliée en son milieu.
6) Rabattre à nouveau les pattes vers le bas, en laissant environ un centimètre entre les deux plis.
7) Replier la pointe du haut vers le bas pour former les pattes avant.
Maintenant, appuyez sur les fesses de la grenouille pour la faire avancer !
Le cube origami à souffler
Petit cube innocent mais qui a la particularité d’être un pliage dans lequel il faut souffler pour le mettre en forme !
1) Sur la base de la bombe à eau, rabattre les pointes latérales vers le haut.
2) Il y a donc deux nouveaux petits triangles. Rabattre leurs sommets vers le centre.
3) Enfoncer les pointes du haut dans les encoches formées par l’opération précédente.
4) Retourner le pliage et recommencer les étapes antérieures.
5) Une fois le pliage final obtenu, souffler dans la pointe du bas (il y a un trou) pour mettre en forme le cube.
Le papillon en origami
Le papillon de Didier Boursin est complexe à réaliser bien qu’il soit du plus bel effet. Pour les débutants, le résultat ne sera pas parfait lors des premiers essais, mais l’art subtil de l’origami forge la patience et la persévérance.
1) Marquer le pli central (vertical) sur la feuille et plier son sommet sur une largeur d’environ deux ou trois centimètres.
2) Rabattre le bas de la feuille jusqu’à rejoindre l’autre bord.
3) Réaliser un pli inversé intérieur sur les côtés. On remarque que cela forme une espèce de triangle renversé.
4) Plier le côté gauche vers le bas et le mettre à plat puis rabattre les côtés supérieurs en arrière du pliage.
5) Rabattre le reste du sommet vers l’avant de telle sorte qu’il soit coincé à l’intérieur du pliage.
6) Rabattre toutes les pointes pour donner une finition « arrondie » au papillon, puis plier la partie centrale vers l’arrière.
7) Ne pas oublier de plier le centre du papillon pour qu’il ait un peu plus de relief.
La grue en origami
Ici, l’avantage est qu’il ne faut pas maîtriser la base de l’oiseau pour la réaliser, ce qui n’est pas souvent le cas avec les autres. N’oubliez pas, il faut la réaliser 1000 fois !
1) Partir sur une base préliminaire.
2) Rabattre les côtés inférieurs d’une face vers le centre.
3) Replier la pointe supérieure également. Il faut se fier aux bords pliés à l’étape 2 comme limite.
4) Ouvrir par le bas. On obtient un carré normal puis une sorte de losange par-dessus. Retourner et recommencer pour l’autre face.
5) Replier les pointes inférieures en plis inversés. Un côté sera laissé tel quel pour faire la queue, l’autre subira un autre pli pour former la tête.
6) Tirer sur les pointes supérieures pour qu’elles s’écartent et forment les ailes.
Maintenant, vous savez que l’on peut faire bien plus de chose avec du papier qu’écrire dessus. À vous de vous laisser aller à la tentation et à essayer ! Et vous, connaissiez-vous l’art de l’origami ? Avez-vous un don pour le pliage ? Lancez-vous et surtout n’hésitez pas à nous faire part de vos impressions !
Sources
Au quotidien (émission). Belgorigami [extrait] : RTBF, 2011.
Boursin, Didier. Le kit origami : avec 112 feuilles décorées. Paris : le Grand livre du mois, 2011. ISBN 978-2-286-07192-9
Boursin, Didier. Zoorigami : avec 112 feuilles décorées. Paris le Grand livre du mois, 2011. ISBN 978-2-298-04490-4
Kirigami Gratuit en folie [en ligne]. Toulouse : Overblog, [2015]. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Le solfège de l’origami [en ligne]. [s.l.] : Origami Passion, cop. 2015. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Les légendes sur l’origami [en ligne]. Russie : Origami Paper, cop. 2011. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Les origines de l’origami [en ligne]. [s.l.] : Tête à modeler, cop. 2000. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse :
L’histoire de l’origami [en ligne]. [s.l.] : e-monsite, [2015]. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse :
Mushi Production (réalisateur). Sadako Sasaki [film]. Tokyo : Peace Anime no Kai, 1993.
Origami Club [en ligne]. [s.l.] : Origami Club, [2015]. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Origami facile [en ligne]. [s.l.] : Glocom origami, [2015]. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Ori-Tsuru [en ligne] : La petite grue de papier des écolières japonaises. [s.l.] : [s.n.], [2015]. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Plis de base des origamis [en ligne]. [s.l.] : Chine Culture, 2009. [Consultation 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2015. [Consulté le 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
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Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2015. [Consulté le 2015-02-15]. Disponible à l’adresse
Sources images
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Image 5 : Boursin, Didier. Le kit origami : avec 112 feuilles décorées. Paris : le Grand livre du mois, 2011. ISBN 978-2-286-07192-9
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Image 16 : Boursin, Didier. Le kit origami : avec 112 feuilles décorées. Paris : le Grand livre du mois, 2011. ISBN 978-2-286-07192-9
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3 thoughts on “De l’art avec du papier : l’exemple de l’origami”
Je connaissais l’origami avant de lire cet article, mais je suis terriblement nulle en pliage et compagnie, j’ai déjà un mal de chien à faire un simple avion en papier :’)
La grenouille est trop chou en tout cas !
Ah, j’adore ca :3 J’en fessait souvent avant mais des trucs facile bien évidemment.
Par contre, quand je vois ce que l’on peut faire parfois OO je suis toujours autant émerveillée.
Très bien documenté. Très intéressant. J’en ai appris beaucoup sur l’origami. C’est très fascinant. Merci.