4 façons d’aider les autres

Aider les autres
Notez cet article :
Aujourd’hui, le taux de pauvreté est encore important en France. C’est pourquoi, pour agir et aider les plus démunis, de nombreuses associations mettent en réalisent des actions. Comment les associations aident-elles les plus démunis à survivre ? Je vous propose de découvrir quatre actions mises en œuvre dans la plupart des associations françaises.

Les maraudes : un moyen d’aider ceux qui ne sont pas logés

La solidarité par les maraudes

De nombreuses associations font régulièrement des maraudes. Derrière ce mot se cache une volonté d’aller vers les personnes sans-abris pour tisser des liens, créer un premier contact et les aider. C’est ainsi que des groupes de bénévoles et de travailleurs sociaux vont sillonner les rues à la recherche des personnes qui sont en difficulté. En plus de créer un lien, il y a une volonté de faire évoluer la relation vers une démarche d’insertion et de permettre ainsi de les faire sortir de leur grande précarité. En voyant régulièrement les bénévoles et les travailleurs sociaux, les sans domicile fixe ont confiance et se laissent plus souvent accompagner dans des projets ou vont plus facilement participer à des animations mises en place. Le but des maraudes est donc de créer une présence pour ceux qui sont isolés, en grande précarité et qui sont éloignés de tous dispositifs d’accueil et d’hébergement.

Lors de cette action, les bénévoles et travailleurs sociaux peuvent ponctuellement, et selon leur but, distribuer des duvets, des produits d’hygiène, de la nourriture, des vêtements… Les personnes qui maraudent vont se baser avant tout sur les constats réalisés auparavant. Il peut également être question, en cas de grand froid ou de canicule, de vérifier que les plus démunis ne sont pas en danger immédiat.

Même s’il y a des similitudes entre les diverses associations dans ces actions, leur méthode peut être différente. Par exemple, certaines associations privilégient la maraude à pied, d’autres en voiture ou d’autres encore proposent aux personnes de se rendre à un lieu précis. La fréquence est aussi différente, certaines la font de manière ponctuelle, d’autres plusieurs fois par semaine.

Si l’on regarde la définition du mot maraude dans le dictionnaire, nous pouvons voir que celui-ci à une connotation assez négative, car selon celui-ci il s’agit d’un synonyme de maraudage, soit un vol de denrées. En effet, ce mot a été utilisé lorsque les soldats prenaient des denrées alimentaires sans autorisation. Le verbe quant à lui n’est guère plus flatteur et peut être associé à une technique utilisée par les taxis : « En parlant d’un taxi, circuler lentement à la recherche de clients. ». Cette dernière signification peut s’approcher de l’action décrite ci-dessus. En effet, lors des maraudes les bénévoles circulent lentement à la recherche de personnes qui seraient à la rue. Cependant, malgré cette connotation, de nombreuses associations utilisent ce mot et font en sorte que les maraudes aient un sens et permettent aux personnes de s’en sortir.

Le café de rue : un moyen de créer du lien, d’échanger et d’écouter ceux qui en ont besoin

Un café pour échanger

Quelques associations proposent des cafés de rue. Le principe est simple, une équipe de bénévoles s’installe dans des lieux spécifiques à des heures et dates précises et distribuent café, thé, sirop et éventuellement des petits gâteaux. Bien que ces échanges soient en faveur des plus démunis, il est possible pour tous d’y participer et d’ainsi créer un lien avec ceux qui sont les plus éloignés de la société. En plus de boire une boisson, il est possible de parler de multiples sujets comme les matchs sportifs, le temps, l’actualité ou de raconter sa journée. En dehors du fait qu’il s’agisse d’un moment convivial, il y a une volonté de créer un lien. Une personne qui refuse une maraude peut être plus encline à venir dans un lieu où plusieurs personnes sont présentes et où tous partagent une boisson sans être stigmatisés. C’est aussi un moyen d’échanger dans un lieu neutre et ouvert.

Cette démarche n’est pas réalisée par toutes les associations et partout en France, même si elle commence à se développer. De plus certaines associations ou équipes n’acceptent que les sans-abris.

Les boutiques solidaires : un moyen de donner du pouvoir d’achat aux personnes en difficultés

Les boutiques solidaires : un moyen de donner du pouvoir d'achat aux plus pauvres

Une boutique est souvent synonyme de shopping ! Le concept d’une boutique solidaire gérée par une association peut être de deux natures : un moyen de vendre des objets pour financer des projets ou un moyen de vendre des objets et des vêtements à ceux qui n’ont pas les moyens d’en acheter. Ici, il sera plutôt question de la seconde solution. En effet, de nombreuses associations luttant contre la pauvreté proposent des boutiques solidaires où tout le monde peut trouver des éléments à très petits prix. Souvent récupérés lors de collectes globales, les vêtements et objets sont triés puis mis en vente à des prix très bas (dépassant rarement les cinq euros). L’un des buts recherchés est d’agir avec la personne en précarité en lui donnant les moyens d’entrer dans une boutique, d’échanger avec un bénévole et surtout de retrouver une satisfaction de pouvoir acheter des choses et de changer de tenue.

De nombreuses associations ont des boutiques solidaires, certaines ne mettent en vente que des vêtements, mais d’autres peuvent proposer des objets d’intérieur ou encore des légumes et de la nourriture. Dans certaines boutiques, en plus d’accompagner et de recevoir des personnes en précarité, il peut être proposé des ateliers pour les enfants et pour les adultes de diverses natures (mode, loisirs créatifs, cuisine…)

Les jardins solidaires : un moyen d’accompagner, de refaire découvrir des compétences aux autres

Les jardins solidaires, un moyen de cultiver en partageant

Bien que partout en France, le principe de jardins partagés ou jardins collaboratifs existe, les plus démunis n’ont pas forcément les moyens de rejoindre ces dispositifs. C’est pourquoi plusieurs associations ont créé leurs propres jardins solidaires. Les personnes aidées, les bénévoles et les travailleurs de l’association cultivent ensemble des parcelles de terrain. Une façon d’échanger, de créer un lien, de responsabiliser, de créer de la solidarité en plus d’encourager une alimentation plus saine. À travers ces jardins, les associations permettent à ceux qui sont éloignés de la société et qui ont des difficultés à trouver un sens à leurs actions, d’apprendre à persévérer et à récolter le fruit de leurs efforts.

Il existe différents types de jardins solidaires, certains peuvent être maraîchers, d’autres floraux, d’autres aromatiques ou cela peut également être un mélange de ces solutions !

La gestion des produits récoltés est aussi différente selon les associations. Certaines donnent uniquement à ceux qui participent à ce dispositif, d’autres vendent les produits dans les boutiques solidaires ou à l’extérieur pour récolter des fonds, d’autres les donnent lors des distributions de repas ou encore proposent de créer un repas avec tout ce qui a été récolté. Certaines, en plus de la culture et de l’échange de savoirs, proposent même des temps de discussion, pour parler recettes et pour apprendre à cuisiner différemment.

Maintenant que vous connaissez quelques dispositifs mis en place pour les plus précaires, pouvez-vous nous dire si vous en aviez déjà entendu parler ? Avez-vous envie d’aider les démunis et de participer à une de ces actions ? Pensez-vous que ces actions ont du sens ? Donnez votre avis en laissant un commentaire !

Maëva M

Sources texte :

Larousse 1, 2

Emmaus

Croix rouge

Spf75.org

Secours populaire

Secours catholique

Sources images :

Pixabay 1, 2, 3, 4 , 5

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut