Tout cavalier a, au moins une fois dans sa vie, eu affaire à un moniteur d’équitation, que ce soit lors de ses débuts ou dans le cadre d’un perfectionnement en vue de concours. Comment devenir moniteur d’équitation ? Quelles sont les qualités à avoir ? Faut-il avoir un bon niveau dans ce sport ? Lisez la suite pour avoir les réponses à toutes ces questions !
Le moniteur d’équitation, quels sont ses rôles ?
Le moniteur d’équitation, aussi appelé « moniteur d’activités équestres », est une personne qui assure l’enseignement de l’équitation. Il est là pour guider le cavalier débutant, que ce soit au niveau des soins à prodiguer à la monture, le harnachement, ou lors de la séance à proprement parler. Le moniteur d’équitation intervient aussi auprès de cavaliers confirmés, pour aider au perfectionnement ou à la préparation de concours. Son bon niveau (galop 7 demandé) lui permet de guider tous les cavaliers, qu’ils soient débutants ou non.
Le moniteur d’équitation est garant de la sécurité des montures et des cavaliers lors des séances. C’est sa responsabilité qui est mise en jeu. Il se doit donc d’être très vigilant avant, pendant et après le cours. Il pourra, par exemple, vérifier que le tapis de selle est correctement positionné ou que son élève a bien attaché sa bombe.
On est habitués à voir le moniteur à pieds au milieu du manège ou de la carrière, mais il peut aussi participer à une séance à cheval, pour montrer un exercice ou accompagner des groupes de cavaliers en balade ou en randonnées, mais à cheval cette fois-ci.
Cependant, le métier de moniteur d’équitation ne s’arrête pas à la pédagogie. Il s’occupe des chevaux, notamment ce qui concerne leur alimentation, le débourrage des poulains et les soins divers à leur apporter (pansage, vermifuge, rendez-vous vétérinaire, etc.), mais il gère aussi l’entretien des box et veille à la propreté générale du centre équestre. Dans certains cas, il peut aussi s’occuper de l’achat de nouveaux équidés.
Le moniteur d’équitation, quelles sont ses qualités ?
Le moniteur d’équitation doit avant tout aimer le contact avec les chevaux et posséder un bon niveau. Il doit également être un bon pédagogue pour que ses élèves puissent progresser tout en se sentant en confiance et il doit savoir « mettre les formes » pour ne pas brusquer ses élèves. Il doit profiter de son regard extérieur lors des cours pour observer les cavaliers et les chevaux, afin de les aider à progresser, mais aussi à prendre du plaisir, en variant les exercices proposés ou en trouvant des couples cavalier – monture qui s’entendent bien.
Il doit également être très vigilant concernant la sécurité et ne pas se laisser distraire. La fermeté est une qualité non négligeable dans ce cas-là, puisque le moniteur d’équitation doit fixer des règles et se faire obéir des cavaliers pour éviter les accidents.
Le moniteur d’équitation devra aimer travailler en plein air ou en pleine nature. En effet, il existe des manèges couverts, mais la plupart du temps, il sera en extérieur, quelle que soit la météo, si cette dernière ne présente aucun danger pour les cavaliers et les montures. Dans tous les cas, le moniteur d’équitation doit faire preuve d’adaptabilité et d’imagination pour pallier les aléas climatiques.
Enfin, il faudra qu’il soit disponible (tout comme le vétérinaire équin). En effet, les horaires des moniteurs s’adaptent au public, et ils sont souvent présents en fin de journée, quand la journée d’études ou de travail est terminée.
Le moniteur d’équitation peut être salarié dans un centre équestre avec des horaires réguliers, mais son emploi du temps peut être modifié en fonction de la saison. En effet, il y aura plus de demande lors des vacances scolaires (pour les stages) ou de la belle saison, surtout si le centre équestre se trouve dans une zone touristique.
Les plus petits centres équestres dans des régions plus reculées n’auront pas ce problème, mais ils emploient rarement beaucoup de personnel, donc le moniteur d’équitation devra être très polyvalent et s’occuper de l’entretien du centre au même titre que de donner des cours.
En général, un moniteur d’équitation touche entre 1528 et 1962 euros brut par mois.
Le moniteur d’équitation, formation et évolution
Pour devenir moniteur d’équitation, il ne faut pas de niveau scolaire minimum, mais des sélections sous forme de tests sont organisés par les organismes de formation, mais vous devez avoir le diplôme du PSC1 (formation aux premiers secours) et un bon niveau en équitation (galop 5 minimum). Ensuite, vous pourrez préparer le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) activités équestres. Il y a 5 mentions (équitation, attelage, équitation western, tourisme équestre et équitation de tradition et de travail), la première étant la plus adaptée. La formation dure 1 an, et les galops 6 et 7 devront être passés entre temps.
Après au moins 2 ans d’expérience en tant que moniteur, vous pourrez devenir instructeur en préparant un DEJEPS (Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport). Mieux payé, vous aurez des missions de gestionnaire, notamment en ce qui concerne la comptabilité et les plannings. Vous pourrez aussi former les futurs moniteurs d’équitation et préparer les cavaliers confirmés aux épreuves officielles en dressage, concours complet et saut d’obstacles.
Cependant, travailler au milieu des chevaux est souvent éprouvant, du fait de conditions de travail difficiles, de la fatigue physique (rester debout plusieurs heures dans la journée) ou mentale (supporter le peu de reconnaissance des cavaliers ou de l’employeur par exemple). C’est pourquoi peu exercent ce métier toute leur vie et beaucoup de moniteurs se reconvertissent dans d’autres secteurs autour du cheval (élevage, commerce, etc.) ou ouvrent leur propre centre équestre.
Ainsi s’achève cet article présentant un métier du milieu équestre. Avez-vous déjà envisagé de devenir moniteur d’équitation ? Connaissiez-vous la formation et toutes les qualités nécessaires pour exercer ce métier ? Dites-nous tout dans un commentaire !
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2 thoughts on “Les métiers du cheval : moniteur d’équitation”
Article qui pourrait être intéressant mais il y a de grosses erreurs… un bac pro équestre n’est pas nécessaire pour passer le BPJEPS, tout comme il n’y a pas besoin du BP pour prétendre au DEJEPS…
Merci pour votre commentaire, l’article a été corrigé 🙂